ATP Parme | Le cha(aaaaaaaaaa)t dans la gorge de Benoit Paire.


À quelques jours de Roland Garros, Benoit Paire peaufine sa préparation. Il a profité de l’ATP 250 de Parme pour dévoiler en Italie une botte encore inédite : l’abandon pour maux de gorge.

Plus le rendez-vous parisien approche et plus Benoit Paire monte en puissance. On le savait déjà capable de perdre avec élégance, que ce soit en balançant ses fins de matches ou en pestant contre l’arbitrage, photo à l’appui.

Mercredi, il s’est distingué en ajoutant une nouvelle corde à son arc. Le Français a été chercher loin dans ses ressources pour mettre un point d’orgue à quitter le court avec panache. Cette fois, pas question d’aller au bout du match. À quoi bon s’éterniser sur le court alors que le grand objectif arrive la semaine prochaine ?

Nul ! Nul, nul, nul Benoit !

Mal embarqué dans sa partie contre l’Espagnol, Jaume Munar (80e mondial), le Français a commencé par s’en prendre à lui-même. Classique. En se lançant au passage, dans une imitation de Mohammed Henni. Mêmes les plus grands ont toujours besoin d’une source d’inspiration.

Dans le deuxième set, Paire a ensuite sorti son nouveau coup de maître. Une excuse aussi soyeuse que son amortie retro : le mal de gorge. L’abandon était inévitable. Créatif le Benoît. Cependant, au vu de la capacité de Paire à se chauffer tout seul sur un terrain de tennis, on se demande quand même comment il a pu prendre froid.

Notre petit doigt nous dit qu’il faut peut-être regarder le manque d’entraînement de Benoît. Il faut dire que l’Avignonnais n’a pas eu de chance. Ses séances de la semaine ont été perturbées par la perte de sa raquette dans les arbres bordant les courts. Autant vous le dire, on n’a que peu de doutes sur la manière dont elle est arrivée là…

À noter également que Richard Gasquet aussi a tenu à faciliter la tâche à Jaume Munar dans son parcours à Parme. Le Biterrois n’a pas voulu prendre plus d’une heure dans l’emploi du temps de l’Espagnol et s’est fait éjecté 6-1, 6-1 ce jeudi matin. Deux manières différentes mais deux résultats de qualité pour nos Français.

Vivement Roland.