ATP Cup | Le jeu parfait de Benoît Paire


Le Tennis reprend ses droits. Après une période de quarantaine longue, très longue pour l’immense majorité des joueurs, le temps du terrain est enfin arrivé. Problème, s’entraîner pour un Grand Chelem dans une chambre d’hôtel, c’est loin d’être la meilleure option.

Benoît Paire lui, a assumé. Il a tenté le vélo d’appartement, mais ça le gonfle. Du coup, sa quarantaine, ça a été Netflix, McDo & Chill. Sa préparation pour l’Open d’Australie sera donc d’une semaine, avec des entraînements et l’APT Cup. Les entraînements ont vite tourné court le premier jour : Ampoules et coups de soleil sur la tête, un vrai français en vacances. Passer de 14 jours enfermé au soleil brûlant de Melbourne, ça se paye cash.

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L’ATP Cup, la préparation parfaite

Alors, quoi de mieux que l’ATP Cup pour enfin se remettre dans le bain. Un peu de Tennis avec ses potes sur place, Monfils et Mahut. Déjà l’année dernière, cette compétition avait été exceptionnelle côté tricolore, il fallait remettre ça très vite.

Et premier match, Benoît Paire contre Fabio Fognini. On ne pouvait rêver mieux que ce duel entre 2 dégoupilleurs certifiés. La main bandée suite à ces ampoules, Benoît Paire sert… et remporte le premier jeu de service, tout comme Fognini derrière. C’est là que Benoît va sortir le grand jeu.

8 services, 8 fautes, 4 doubles fautes. Fognini break sans avoir donné un seul coup de raquette.

Le début de la fin dans ce premier set pour le Français, qui ne remportera plus de jeu, et prendra même un 3-0 direct dans le second. Mais là où l’on pouvait s’attendre à une piquette de l’Italien face à Paire hors de forme, ce dernier — galvanisé par son coach Gaël Monfils — va gagner 5 jeux d’affilée pour mener 5-3 dans le second set. La suite, vous vous en doutez, victoire de Fognini au Tie-Break dans le second. L’espoir, c’est toujours autant cruel.

De son côté, Gaël Monfils va aussi s’incliner et la France est déjà boutée hors de l’ATP Cup. Rendez-vous à l’Open d’Australie dans une semaine. Soyons honnêtes, nous avons hâte !

Antoine