Comme vous le savez peut-être, le biathlon reprend ses droits ce week-end, pour notre plus grand bonheur (non). De ce fait, nous vous expliquons pourquoi cette discipline, plus que les autres, nous donne des migraines de l’espace.
N’hésitez pas à faire rouler vos SUV et laisser le chauffage allumé.
Plus de pollution = moins de biathlon
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) February 9, 2024
1. Un passif désastreux
On ne va pas se mentir, le principal désaccord que nous avons avec le biathlon repose sur le nombre indécent de victoires. Entre Martin Fourcade et ses 84 succès en Coupe du monde, les Jeux olympiques 2022 désastreux de Quentin Fillon-Maillet et la saison détestable des biathlètes féminines l’hiver dernier, tout nous porte à croire que le prochain exercice sera au moins aussi douloureux.
Et ce n’est surtout pas la pré-saison qui va nous faire croire le contraire. Que ce soit QFM ou Julia Simon, les deux ont déjà montré qu’ils ne s’étaient pas trompés dans leur programme d’entraînement. La date du 30 novembre se rapproche bien trop vite à notre goût.
2. Contraints et forcés de supporter l’Italie
Nous n’arrivons toujours pas à le croire. Malheureusement dans la vie, il y a des sacrifices qu’il faut être prêt à faire pour protéger ce que nous avons de plus cher. Engagée la saison passée dans un mano a mano irrespirable avec Lou Jeanmonnot pour le gain du gros globe de cristal, Lisa Vittozzi a reçu notre soutien le plus indéfectible qui soit. Grâce à la native de Pieve di Cadore, Lou Jeanmonnot a dû se satisfaire d’une seconde place au général. Qui aurait cru qu’après le Mondial 2006, nous soyons aux anges en entendant Fratelli d’Italia ? Il faut ce qu’il faut comme on dit.
A crystal light at the end of a difficult day for @lisa_vittozzi: she gets her first ever Discipline Globe for winning the Individual score! #HOL19 🇮🇹 @Fisiofficial 🙂
You can rewatch the competition live on https://t.co/bk5aBBso9Q pic.twitter.com/MdXQ6UQFcq
— International Biathlon Union (@biathlonworld) March 21, 2019
3. Ça donne froid en regardant
À l’instar des personnes qui sélectionnent un programme de cheminée sur Netflix pour leur tenir chaud (elles se reconnaîtront), regarder une course de biathlon vous fait chuter la température de votre corps d’une bonne dizaine de degrés. Voire d’une trentaine si c’est la Marseillaise qui retentit après ladite course. Ça sent le vécu par ici.
4. Un passage au Grand-Bornand cette saison
La goutte d’eau. On en a vu des provocations de grande ampleur, mais organiser une manche de Coupe du monde au Grand-Bornand, c’est une volonté à peine cachée de nous nuire. On imagine déjà des milliers de drapeaux tricolores agités dans tous les sens pour célébrer les victoires françaises. On vous prévient d’ores et déjà ; cela ne sert à rien d’essayer de nous contacter du 19 au 22 décembre. Nous n’aurons pas de réseau.
5. Des fêtes de Noël gâchées tous les ans
S’il y a bien un marronnier à la FFL, ce sont les fêtes de Noël ruinées par les performances des biathlètes français. Devoir se justifier à chaque repas de famille en faisant semblant de ne pas être au courant des derniers résultats, ou bien en expliquant que de toute manière le biathlon n’est pas vraiment un sport mais un hobby de chasseur, ou encore qu’il jouit d’une trop grande couverture médiatique, et ce aux dépens d’autres disciplines qui gagneraient à être davantage connues, comme le hockey sur gazon par exemple. Bien entendu, nous disons cela de manière totalement désintéressée. Vous nous connaissez. Donc à tous ceux qui souhaitent nous parler de biathlon le jour de Noël ; abstenez-vous s’il vous plaît.
L’arrivée du froid est l’occasion de se rappeler à tous les gestes essentiels à adopter en hiver : on met les pneus neige, on mange vitaminé, on vérifie ses semelles, et surtout on boycott le biathlon.
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) November 21, 2024