Ch. Monde Télémark | 16 podiums : le week-end inadmissible des Bleus.


Elie Nabot

Nous étions soulagés de voir que les Mondiaux de biathlon historiques étaient enfin terminés. Pas moins de 6 titres, pour 13 médailles au total. Autant vous dire que ce clap de fin était vu comme une bouée dans un tsunami. Mais une autre discipline a décidé de nous écœurer sans vergogne : le télémark.

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Avant même de poursuivre sur cet affront ultime, il nous paraît important de vous expliquer (à nouveau) le concept du télémark. Cette discipline maudite consiste à réaliser une descente avec les talons libres, le tout en fléchissant la jambe. Pour réaliser ce fameux pas appelé “fente”. Autrement dit ; vous avez l’air de faire une allégeance à genoux à chaque virage. Le côté esthète jusqu’au bout des boots.

Mais revenons à nos rennes. La manche de la Coupe du monde de télémark avait lieu ce week-end à Al, en Norvège. Une raison suffisante pour délaisser cette compétition sans crainte, quand on connaît la suprématie des compatriotes de Johannes Boe sur les skis. Mais un détail nous a visiblement échappé : le télémark déroge à cette exception.

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Les Français nous mènent la vie (très) dure

Vous l’avez compris, nous essayons de vous endormir du mieux que nous pouvons avec l’explication de ce sport, et ce pour repousser le plus longtemps possible le moment fatidique ; les compétitions de ce week-end. Trois semaines après le double podium insupportable à Melchsee-Frutt, les Bleus ont remis ça.

En seulement quatre épreuves, les Français nous mettent littéralement à terre. Et de quelle manière : un quadruplé sur la Classic, un triplé sur le sprint, deux médailles d’or et de bronze sur une autre Classic et le sprint parallèle. Au total, ce sont 10 breloques décrochées uniquement par les hommes. Avec Charly Petex dans le rôle de Julia Simon, et ses deux titres. Plus que jamais, la génuflexion tricolore doit être prise au sérieux.

Télémark + biathlon = dépression

Mais malheureusement au télémark, l’équité est respectée. Voyant la razzia délirante des hommes, les femmes en font autant. Avec toutefois une pointe de panache ; rafler six médailles, tout en prenant soin de ne jamais décrocher l’or. Le fameux tact si féminin. Mais si les Françaises pensent que cette attention va nous amadouer, c’est loupé. Au total, ce sont 16 médailles qui sont ramenées en France, en un seul week-end. Un braquage immonde. A côté, celui d’Ocean’s Eleven ressemble à un vol à la tire.

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