Andalucia Masters | Les tours s’enchaînent et ne se ressemblent pas


Julien Guerrier, Andalucia Masters

La frayeur du week-end nous a été offerte par les golfeurs français présents à l’Andalucia Masters. Étonnamment bien placés à la fin des 1er et 2e tours, les Tricolores ont mouillé le maillot (et un peu la balle) pour réussir un finish parfait et se hisser hors du top 10 in extremis.

La communauté du drapeau

Ils étaient 11 Frenchies à se mettre en quête du titre unique à l’Andalucia Masters. On ne donnait pas cher de leur peau vu les prestations actuelles. On se doutait surtout que certains se perdraient en route et qu’ils ne seraient plus qu’une poignée après les premières épreuves.

Ceci pour une raison : comme bon nombre de leurs compatriotes, les golfeurs français ne travaillent pas le samedi et le dimanche. Non pas que ce soit leurs jours de repos ; c’est juste qu’il est rare qu’ils parviennent à passer le cut du vendredi soir. Mais ce week-end, six d’entre eux ont décidé de faire des heures sup’ à Sotogrande.

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Les deux tours

Tout a donc commencé lors de la journée de jeudi et un comportement inhabituel remarqué sur les parcours. De la régularité et de la précision. Des mots que l’on est plus habitué à employer lorsqu’il faut qualifier les loses du SU Agen en rugby mais pas pour un golfeur tricolore. Regardez ce que nous a sorti Julien Guerrier.

Le Normand a rendu une carte de 67 (-4), lors de la première journée. Lui permettant de figurer en tête du classement. Bien suivi par Romain Langasque (69, 3e) et Raphaël Jacquelin (69, 4e). Inquiétant.

Le lendemain (vendredi), Guerrier et Jacquelin se reprenaient et passaient dans le positif (73 coups, +2). Tout le contraire de Langasque qui poursuivait son numéro. Une nouvelle carte à 69 (-2) et le voilà en tête avant d’attaquer la journée de samedi. Pour le week-end à Disney, on repassera du coup. On est coincé en Espagne là.

Le retour de la lose

Clairement en manque de repères à cette place de leader, Langasque a vite remis les pendules à l’heure dès le samedi. Une journée à 73 (+2) qui lui permettait de céder son rang et de passer à une (malgré tout décevante) 4e place. Heureusement,  le 267e mondial nous réservait le meilleur pour la fin. Une dernière journée à +1 concédée grâce à un savoureux coup dans l’eau au trou n°17. Un plouf qui l’éjecte juste aux portes du top 10 (11e).

Et sachez aussi que les autres Français ont eux aussi été sérieux. Au final, Julien Guerrier a accroché la 25e place, tout comme Mike Lorenzo-Vera. Tandis que Raphaël Jacquelin a terminé à la 46e place. Donc tout va bien, ce n’était qu’une fausse alerte pour le golf français. C’aurait été bête de gâcher une si belle saison de la sorte.


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