Allons bon ! Voilà que les étapes de plaine s’agitent sur le Tour de France. On pensait profiter de la 19e étape pour pioncer un peu : on repassera. Du coup, on prend rendez-vous avec Morphée pour dimanche après-midi, avant les Champs. Et en attendant, voilà le récap’ du jour.
On commence à en avoir la fâcheuse habitude mais Franck Bonnamour est ENCORE allé montrer sa binette dans la première échappée du jour. Et cette fois, il a été au bout le bougre. Sans gagner certes mais le Breton risque quand même de finir le Tour récompensé du titre de super combatif. Certains minimiseraient ce titre honorifique mais à la FFL, nous sommes perfectionnistes, et l’idée ne nous plaît guère.
Une étape technique
Enfin bref, passons. Si on devait résumer le début de l’étape, à peu près deux mots suffiraient : joyeux bordel. Une échappée, des chutes, des chasse-patates, des petits coups de bordures et des coureurs en contre qui parvenaient finalement à former un groupe aux avant-postes. Un peu difficile à suivre mais il fallait bien ça pour rester concentré face au formidable tracé du jour : une ligne droite qui ferait passer celle de Longchamp pour une vulgaire petite allée.
À 80 km de l’arrivée, le peloton abandonnait la poursuite. À notre grande déception… (on espérait secrètement voir Bonnamour nous faire une Voeckler, mais là, c’était mort) Les 20 hommes de tête s’écharpaient ensuite pour écrémer le groupe. On notera les nombreuses tentatives des Français (Gesbert, Bonnamour, Laporte). Petite larme à l’oeil devant tant d’hommages à Pierre Rolland.
Interlude télévisuel
Encore mieux, quelques minutes avant l’arrivée, France 3 annonçait la nouvelle de la journée et libérait tout le peuple de la lose.
VICTOIRE 🐶 https://t.co/tOAUwJy3HJ
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) July 16, 2021
Comment ça on s’égare ??
Un Slovène peut en cacher un autre
En bon Slovène, Mateo Mohoric finissait par fausser compagnie à tout le monde et filait vers la victoire. Une habitude sur cette Grande Boucle. C’est pas comme ça qu’on va réussir à créer une fédé slovène…
Et bien sûr, nous n’oublions pas la superbe 2e place de Christophe Laporte, courageux mais fidèle à la tradition de non-victoire de son équipe Cofidis depuis 2008.