Tour de Grande-Bretagne | Un finish en dérivation


Il n’y a pas que la Vuelta dans le monde du vélo en ce moment. Plus au nord, entre West Bridgford et Mansfield se disputait la 5e étape du redoutable tour de Grande-Bretagne. Redoutable non pas par son dénivelé, mais par ses pièges Mario Kartesques qui peuvent tromper les meilleurs.

Un cyclisme qui mélange puissance et réflexion.

On ne vous fera pas le résumé de l’étape, ne nous mentons pas entre nous, on n’a rien maté. Cependant, ce final mérite absolument toute notre attention. Dans une étape qui semble destinée au sprint, c’est un mélange de puissance, de lucidité et d’habilité qui est demandé aux coureurs.

Il faut bien regarder le parcours à partir des 2 derniers kilomètres. Des petits plots placés, des entonnoirs et des indications aussi minimalistes que la techno insipide de début de soirée. Et, à un moment, ce qui devait arriver arriva. Andrey Amador, le nez dans le guidon en train de tracter le peloton, ne comprend plus rien au charabia proposé par l’organisation anglaise. Il tire donc tout droit, alors que derrière lui son coéquipier vire à gauche – la bonne route. Problème, c’est un cul-de-sac. Deuxième problème : il embarque la quasi-totalité du peloton dans une fausse route. Certains le comprennent tout de suite, d’autre ne s’en rendront compte qu’une fois qu’ils verront une barrière face à eux. On verra les perdus en fond d’écran lors du sprint final.

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Sprint final qui se fera à 25, et qui sera remporté par Jordi Meeus.

En tout cas, une piste (cyclable) à creuser pour pimenter un peu les courses de vélo : la course d’orientation sur 2 roues, avec quelques pièges.

 

Antoine