Sports mécaniques | Un week-end cauchemardesque pour notre fédé


Romain Grosjean

D’ordinaire, les sports mécaniques ont tendance à nous sourire en ce début de saison. Alpine qui foire tout en F1, Quartararo qui ne gagne pas en Moto GP et Grosjean qui passe tout près à chaque fois de s’imposer en IndyCar. Mais ce week-end, l’alignement des planètes a été terrible pour la FFL

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Moto GP – Quartararo, premier podium (et affront) de la saison

Après avoir subi deux remontées en fin de course de Johann Zarco lors des deux premières manches, les radars de la FFL étaient fixés sur le Cannois. Mais au Texas, ce n’est pas le pilote Pramac qui a terrassé notre fédé. En Moto GP, il n’y a pas 36 Français. Si ce n’est pas Zarco, c’est forcément Quartararo qui nous empêche de trouver le sommeil. Pourtant, El Diablo avait débuté cette manche américaine sur la même lancée que ses premières courses de la saison : un tandem chute et manque de rythme redoutable.

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Alors que la FFL surfe sur une vague d’espoir rarement aussi haute en Moto GP depuis des années, c’est le moment choisi par Quartararo pour nous rouler dessus. Littéralement. Ce que nous avons pris pour acquis en course sprint ne s’est clairement pas réitéré lors de la course principale. Le Niçois réalise à nouveau un départ canon (7e à 4e), mais cette fois-ci, il conserve cette position. Pire encore, le leader Pecco Bagnaia et Jack Miller chutent devant lui, ce qui lui permet de signer son premier podium de la saison. La raison de notre courroux.

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IndyCar – Grosjean nous inflige (lui aussi) son premier podium

Quand on ne parle pas de Romain Grosjean durant tout un week-end de course en IndyCar, généralement cela ne sent pas très bon pour nous. Et ce ne sont pas les roses du tracé de Long Beach qui vont nous contredire, elles qui ont fané toujours un peu plus sur chaque passage de Romain. Quelques heures seulement après le premier podium de la saison de Fabio Quartararo, Grosjean réalise la même performance (odieuse) que son compatriote. La pilule n’est toujours pas passée.

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Dès les qualifs, Romain signe le troisième temps, de quoi refroidir nos ardeurs. Pire encore, le Français gagne une position en course, et termine à la 2e position. Dans tout ce malheur, on pourra tout de même noter qu’il finit derrière son coéquipier chez Andretti, Kyle Kirkwood. On se satisfait comme on peut. Si Kirkwood a remporté sa première course en IndyCar, le premier succès attendra pour Romain. Tout en rappelant qu’il court toujours derrière une victoire depuis le 30 juillet 2011. L’anniversaire approche à grands pas.

“Je n’ai pas cherché la victoire, j’ai juste évité les problèmes” R. Grosjean

Ce qui, entre nous, est déjà une victoire pour Romain. Après deux courses où Grosjean a frôlé la victoire, puis fait la rencontre avec un mur à chaque fois, le pilote Andretti signe là son premier podium de la saison.

Le moment parfait pour rappeler que Romain est né à Genève, en territoire suisse.

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IndyCar – Pagenaud, l’arbre qui cache la forêt de la colère

Avec la deuxième place de Romain Grosjean, il n’était pas facile de nous détourner de cet affront. Vraiment pas. Pourtant, Simon Pagenaud y est parvenu, en nous offrant une course comme on les aime. En même temps, le natif de Montmorillon entretient une love story avec le circuit de Long Beach. Pas plus tard que l’année dernière, Simon Pagenaud terminait sa course dans les roses du circuit. Vous en conviendrez, on ne peut pas faire plus romantique pour un abandon français.

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Et cette saison, Simon réitère sa guigne légendaire sur le tracé californien. Un arrêt bazardé par son équipe qui le renvoie en fond de peloton : P15. Et le plus délicieux dans tout ça, c’est qu’il s’agit tout de même de sa meilleure performance cette saison. Nous n’aurions jamais pensé dire merci au champion d’IndyCar 2016 et au vainqueur des 500 Miles d’Indianapolis en 2019. Mais MERCI Simon.

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