Preview Ligue 1 2019/2020 | Dijon, l’étoffe d’un futur 17ème?


DFCO - FFL

Créé en 1998, le Dijon Football Côte-d’Or n’a pas traîné longtemps pour remplir son armoire à trophées. Seulement deux ans plus tard en 2000, les bourguignons réalisent l’exploit de ce début du XXIe siècle ; être champion de CFA.

L’historique…

Depuis ? Le désert de Gobi. Arrivé en 2012 alors que le DFCO vient tout juste d’être relégué, Olivier Dall’Oglio redresse tout de suite la barre. Seulement quatre saisons lui suffisent pour retrouver la Ligue 1, en 2016. Cette prouesse aurait toutefois pu intervenir dès l’année précédente. Mais Coach Dall’Oglio ne l’a pas entendu de cette oreille. Après avoir occupés à 10 reprises la première place, et 21 fois présents sur le podium, les Dijonnais produisent une phase retour digne d’un parcours de champion, débutée par quatre défaites consécutives. Le tout pour six victoires sur les vingt et un derniers matchs. Un sprint final d’anthologie.

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2019 : Vachoux en sauveur

La saison 2018-2019 a frôlé la Masterclass elle aussi. Deuxièmes ex æquo avec le PSG au bout de trois journées, un léger trou d’air de dix défaites en quinze matchs est venu plomber la saison dijonnaise. Et à la clef, la nomination de Kombouaré sur le banc de touche. Fraîchement limogé, ses six défaites lors des six premiers matchs avec les Guingampais avaient certainement convaincu les dirigeants dijonnais qu’il était l’homme de la situation. La suite ? Une presque relégation avant que ce foutu barrage ne vienne opposer les bourguignons aux Lensois. Face aux professionnels des montées avortées, le DFCO n’avait aucune chance.

Le match retour est venu confirmer la règle. Ce soir-là, le douzième homme dijonnais ne se trouvait pas dans les tribunes, mais bien sur la ligne de but des Sangs et Or. Un Jérémy Vachoux on fire écœurant non pas les attaquants adverses, mais ses propres défenseurs, avec un but offert suivi d’une sortie de tractopelle qui envoya son coéquipier Steven Fortes sur une civière.

La saison dernière

Las d’avoir loupé la relégation pour si peu, Kombouaré décide de claquer la porte, laissant le DFCO orphelin de son maître à penser. Quelle audace.
Au sortir d’un barrage – certes victorieux – la logique aurait voulu que cela serve d’avertissement au club. Mais il n’en est rien pour le Dijon Football Côte-d’Or. Thug de la première heure et déterminé à remettre ça, le DFCO débute la saison de la meilleure des manières : quatre défaites d’affilée et une première victoire survenue lors de la 8e journée. Ou comment faire parler la poudre. Un démarrage express qui sent bon la lutte pour le maintien dès le mois de septembre.
Mais encore une fois, Dijon ne va pas au bout des choses. Sans inspiration, les bourguignons décideront finalement de se maintenir à la seizième place. Zéro barrage. Zéro panache.

Le joueur à suivre

Véritable âme du club, l’attaquant Cap-Verdien Julio Tavares est LE goleador dijonnais depuis son arrivée en 2012. Fort de sa saison la plus réussie en 2017-2018 (treize buts en vingt-huit matchs), Julio décide de ne pas en rester là. Conscient de ne pas avoir puisé dans toute l’étendue de son potentiel, il se fixe un objectif de buts chaque année pour continuer sa progression. En 2019, huit réalisations. En 2020, quatre. Quid de 2021 ?

Il va nous manquer

Sur la lignée des poètes Cyril Rool, Franck Jurietti ou encore Cyril Jeunechamp, Florent Balmont aura régalé les aficionados de poésie depuis le début des années 2000. Amoureux des tacles raffinés, chaque intervention était une déclaration d’amour pour la malléole adverse. Avant que son tendon d’Achille ne le lâche à son tour en 2018. A 38 ans, plus d’un joueur en aurait profité pour prendre sa retraite. Que nenni. Les chevilles adverses lui manquaient déjà trop. L’impact sur le protège tibia également. Après un come-back éclair, il décide de mettre un terme à sa carrière. L’avenir de la Commission de Discipline menacé ?

Notre pronostic rêvé

Chaque sport possède un classement qui fait fantasmer ses clubs adhérents. La 3e place pour le foot, synonyme de qualification à la Ligue des Champions. La 8e place pour le rugby et la NBA, offrant le dernier ticket pour la participation aux play-offs. A Dijon, il s’agira naturellement de la 17e place, que le DFCO obtiendra dans un ultime cafouillage lors du dernier match de la saison, faisant au passage basculer le Racing Club de Lens dans la zone rouge. Pourtant ex æquo, les deux clubs seront départagés par le nombre de cartons jaunes reçus et Dijon restera en Ligue 1. Bref, un maintien maîtrisé de bout en bout.

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Tom