Paris Grand Slam | Clarisse Agbégnénou nous met à terre


Clarisse Agbégnénou

Pour la 50e édition du Paris Grand Slam, nous espérions un beau geste de la part de la délégation française. Mais à la place, nous avons eu droit à une humiliation de plus ; la 7e de Clarisse Agbégnénou.

Cela faisait quatre ans que Clarisse Agbégnénou n’avait plus foulé les tatamis du Paris Grand Slam. Et vous savez quoi ? On se portait très bien jusque-là.

À lire aussi :   Blacklist n°8 | Clarisse & Teddy, le yin et le yang de la win

Clarisse Agbégnénou sans pitié pour nous

Pour son entrée en lice, Clarisse Agbégnénou met tout de suite les choses au clair. Si certains naïfs comme nous espéraient une contre-performance de la Rennaise dans le Tournoi de Paris, elle remporte son premier combat par ippon. Au moins, nous sommes fixés. Les matchs se suivent, et les victoires avec. A chaque entrée de la Française sur le tatami, notre jauge d’espoir est à son max, puis dégringole à chaque fin de match. La triste réalité pour la FFL en ce début d’année 2024.

En huitièmes de finale, Clarisse est confrontée à la Japonaise Megumi Horikawa. Après plus de 12 minutes de combat, l’oxygène commence à se faire rare à l’Accor Arena. Mais la Française a encore le dernier mot. Rien ne peut l’arrêter décidément. Si les plus esprits les plus optimistes d’entre nous espèrent que ce marathon face à la judokate nippone permettra de fatiguer Agbégnénou, ils se foutent un doigt dans l’œil.

En finale, Clarisse affronte la Croate Katarina Kristo. Une nouvelle fois, le combat se poursuit au golden score, et après plus de six minutes d’une lutte acharnée, c’est la Française qui l’emporte sur un waza-ari. Un désarroi total s’abat sur nous. Nouvelle victoire de Clarisse dans le Paris Grand Slam. La 7e fois à l’Accor Arena. Elle égale ainsi le record de Lucie Décosse. Rien que ça. Après le handball et le biathlon, faut-il également radier le judo ? Nous nous posons sérieusement la question.

A cinq mois des Jeux olympiques, cette victoire n’augure absolument rien de bon.

À lire aussi :   Judo | Grand Slam Paris | La défaite sur un (coup de) fil de Priscilla Gneto
Tom