NBA | La Draft inadmissible de nos Français


Zaccharie Risacher

Comme chaque année, la traditionnelle draft agite le microcosme de la NBA. Et comme chaque année depuis 2023, les Frenchies se font un malin plaisir de nous humilier en mondovision.

Un an seulement après l’affront majuscule de Victor Wembanyama, numéro 1 à la draft et parti en direction des San Antonio Spurs, et Bilal Coulibaly en 7e position, on imaginait que l’humiliation était derrière nous. Que le ballon orange allait enfin nous sourire. Mais c’était sans compter sur le cru 2024. Cette fois, à l’occasion de la 78e draft de l’histoire, ce n’est pas un, ni deux, mais trois Français présents… dans le Top 6. On va faire un petit malaise et on revient.

Zaccharie Risacher fait de la draft sa chose

La National Basketball Association, ou la NBA pour les intimes, commence très sérieusement à nous courir sur le haricot. Au Barclay Center de Brooklyn, les Frenchies avaient la possibilité de laver l’affront de Wemby. Ils ont décidé de faire pire encore. Dès l’annonce du premier choix, Adam Silver se fend d’un terrible “Zacchawiiie Wisacheew“. La nuit blanche ne fait que commencer.

Après Victor Wembanyama, Zaccharie Risacher maintient la France au sommet de la draft. La claque est très, très douloureuse. Il faut dire que son parcours avec la JL Bourg n’est pas innocent du tout, avec une finale de l’Eurocoupe et le titre de meilleur jeune de la compétition. Bourg-en-Bresse influence le monde, que vous le vouliez ou non. Zaccharie se dirige vers les Hawks d’Atlanta, menés par le très jeune Trae Young (lol). On préfère en rire vu la gravité de la situation.

“Quels sont mes prochains rêves ? Gagner une bague” Zaccharie Risacher

Euuuh alors non en fait Zaccharie. Ce ne sont pas des choses qui se disent à notre fédération.

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La France au sommet, la FFL sonnée

Après cet uppercut, on essaye de retrouver peu à peu nos esprits. Mais on n’a pas vu venir le crochet du gauche. Dès le deuxième choix, Alexandre Sarr est appelé par les Wizards de Washington. Pour la première fois de l’histoire, un pays autre que les États-Unis réalise le doublé à la draft. Une première historique. Ou plutôt une première cataclysmique. Mais on n’a même pas le temps de s’apitoyer sur notre sort comme on sait si bien le faire, que Tidjane Salaün est choisi en 6e choix par les Hornets. From Cholet to Charlotte, et tout le monde trouve ça normal.

Puis arrive le 25e pick, celui qui va nous foutre un coup fatal. Pacôme Dadiet décide d’atterrir en NBA directement par la grande porte des New York Knicks. Sans aucune gêne à notre égard. Cette torture ne s’arrêtera donc jamais ? Adam Silver serrant la main à un Franchouillard, c’est désormais devenu une tradition aux US, au même titre que Thanksgiving.

Autant vous dire que depuis cette nuit, le basket français devient persona non grata à nos yeux. Et comme si cela ne suffisait pas, il y a encore quatre Français qui frappent à la porte du second tour de la draft. La Betclic “NBA” Élite n’a jamais aussi bien porté son nom.


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