NBA | Voici pourquoi Wembanyama nous désespère déjà


Victor Wembanyama

La FFL se plaît à avancer à contre-courant. Alors que la hype autour de Victor Wembanyama est monstrueuse – on n’avait plus vu ça depuis l’arrivée de LeBron James – notre fédé est la seule institution à ne pas voir d’un bon œil les débuts de Wemby. On vous explique pourquoi.

La NBA fait son retour la nuit prochaine. Pour tous les suiveurs qui ont eu la chance de profiter d’un sommeil normal depuis 6 mois, ils vont désormais retrouver le plaisir d’un réveil à 4 heures du mat. Les veinards. Mais cette année, il y a une double peine qui s’ajoute. En effet, le 26 octobre prochain, Victor Wembanyama fera ses débuts en NBA. De quoi nous foutre le moral en berne. Et nous réveiller de panique chaque matin de l’année par peur de découvrir la dernière dinguerie de Victor.

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Wembanyama, des mensurations non-humaines

Avant même de parler du style de jeu de Wemby, ce sont ses dimensions qui choquent en premier. 2,24 mètres d’altitude, 2,45 mètres d’envergure et un petit sourire diabolique. Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire vivre un véritable cauchemar.

Un jeu de meneur avec une taille de pivot

C’est LA raison pour laquelle nous nous faisons un sang d’encre monumental. Avez-vous déjà vu un joueur de 2,24 mètres manier la balle comme Chris Paul ?

Qui plus est, muni d’un shoot à 3 points digne de Steph Curry ? Et d’une vision du jeu de Nikola Jokic ? Oui oui, ces trois joueurs réunis en un seul. On se serait passés volontiers de cette promo.

Alors bien évidemment, quand vous possédez une envergure de 2,45 mètres, le potentiel de contres est presque aussi puissant que celui d’un député de l’opposition face à la majorité. Alors pour se familiariser avec des tentacules pareils, les autres équipes ont déjà commencé à adapter leurs entraînements. Fou rire garanti.

En même temps, quand vous voyez les spaghettis en action, vous comprenez que cet entraînement n’est pas de trop.

Les stars elles-mêmes commencent à trembler

S’il nous fallait un autre motif de désespoir, il ne pouvait pas être pire. Que les basketix en herbe s’exaltent face à ce phénomène, vous allez me dire que Marvin Martin était perçu comme le nouveau Zizou par certains. Et vous n’avez pas tort. Mais que les franchise players en personne soient affolés par Wemby, cela ne nous rassure pas. Mais alors vraiment pas.

Côté Français, même Vincent Collet s’y colle.

“C’est l’espoir le plus incroyable que le basket français n’ait jamais eu” V. Collet

Un maigre motif d’espoir…

Le seul point positif que nous pourrions nous mettre sous la dent est la franchise dans laquelle il a atterri. Les Spurs de San Antonio sortent d’une saison pleine : 15e à l’Ouest, 29e équipe sur 30 au niveau national. Du haut niveau. Pour tous les détracteurs qui avanceraient qu’il s’agit d’une stratégie de tanking pour rafler Wemby (ils n’ont pas tort), nous leur rappelons que San Antonio n’a plus connu les playoffs depuis 2019.

Et puis bon, qu’on se le dise, notre plus grand motif d’espoir réside tout simplement dans sa nationalité. A tout moment, ses origines françaises reprennent le dessus pour nous offrir un destin à la Anthony Bennett. N°1 de la Draft en 2013 et joue en Corée du Sud désormais. C’est tout de même un comble que ce soit la FFL qui soit réduite à faire un pacte avec son pire ennemi ; l’Espoir. Pourtant avec Léon Marchand, on a appris que les Français qui s’exilaient aux USA, ça ne faisait pas bon ménage.

En même temps, ce serait drôlement culotté que Le Chesnay-Rocquencourt, commune de 31 057 habitants, place un Chesnaycourtois sur le trône des Etats-Unis. Affaire à suivre.

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Tom