Moto GP Japon | Bagnaia, la naturalisation n’attend que toi


Francesco Bagnaia

Fabio Quartararo abordait le Grand Prix du Japon avec seulement 10 points d’avance sur son dauphin, Francesco Bagnaia. Nous aurions dû profiter davantage de ce mince écart entre les deux pilotes.

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Après une course compliquée en Aragon, Quartararo pensait pouvoir se relancer au Japon. Mais dès les qualifications, Fabio a su se remettre tout seul la tête dans l’eau. En parlant d’eau, ce n’est pas ce qui manquait sur la piste de Motegi. Les qualifications ont été décalées pour cause de pluie. El Diablo prend la 9e place, quand Bagnaia est lui relégué au douzième rang, dernier de la Q2. Annonciateur de ce qui allait suivre durant le week-end. Parmi les cadors jouant le titre, Espargaro réalise la meilleure opération en décrochant la sixième position, c’est dire.

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Aux avant-postes, Johann Zarco rate la pole pour deux petits dixièmes, aux dépens de Marc Marquez. Une première frustration du week-end pour le Cannois. L’Espagnol décroche quant à lui sa première pole position depuis 1 071 jours. Alors qu’il s’agit de sa deuxième course seulement depuis son retour. La fédération espagnole de la lose ne s’attendait certainement pas à un tel coup de massue.

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Le résumé de la course

Avant même le départ de la course, Aleix Espargaro passe par les stands pour changer de moto en raison d’un problème technique. Ou comment foirer sa course avant même d’avoir pris le départ.

Avant la course, Johann Zarco avait ciblé le moment qui allait être décisif ; le départ.

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Et dès l’extinction des feux, le Français prouve qu’il avait raison. Parti deuxième, il termine le premier tour en 7e position. Fabuleux.

Sublime surplace de Zarco. Très vite, la course devient rapidement ennuyante. Jack Miller s’envole en tête de la course, et la plupart des pilotes se tiennent en respect sur la piste. Il faut attendre le numéro de Takuya Tsuda, le local de l’épreuve, pour nous réveiller une seconde fois en cette petite matinée. Si le Nippon enflamme les tribunes à chacun de ses passages, c’est cette fois la piste qu’il est en train de faire flamber à 13 tours de l’arrivée. Alors que sa moto prend feu, Tsuda nous offre un magnifique remake de Ghost Rider.

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Bagnaia, le panache dans le sang

Derrière, Fabio Quartararo n’a pas de rythme, comme Pecco Bagnaia. Les deux pilotes se suivent malgré des motos intercalées entre eux. Puis lors des derniers tours, l’Italien lâche les chevaux et revient dans la roue du Français. Nous sommes au dernier tour, et Bagnaia tente un dépassement osé sur Fabio. Et comme souvent dans les moments décisifs, le pilote Ducati craque complet, et envoie sa moto dans les graviers japonais. Ooooh Francesco, oh Francesco, pas ça, pas ça, pas ça Francesco ! Oh non pas ça, pas aujourd’hui, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait.

Avec autant de foirages dans les moments importants, nous sommes en train de finaliser les documents pour une naturalisation express, Francesco. Au classement, Fabio Quartararo reprend de l’avance sur ses deux poursuivants. Avec 18 points d’avance sur Bagniaia et 25 sur Espargaro, El Diablo nous sabote notre dimanche de bon matin.

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Tom