Moto GP Espagne | Quartararo, tout rentre dans l’ordre.


Tout portait à croire que ce dimanche serait la troisième infamie de rang. Auteur de la pole, Quartararo a mené durant tout le Grand-Prix. Mais c’était sans compter sur la poisse du Niçois. Une dégringolada hors du top 10. Notre communiqué est désormais en stand-by.

Il y a deux semaines, la manche au Portugal nous apportait tristesse, colère et indignation. Après sa victoire accordée à Doha, voici El Diablo qui prend ses aises et aligne un second succès consécutif. Et comme si ça ne suffisait pas, Quartararo accroît son avance au classement des pilotes, avec 15 points d’avance sur le second Bagnaia. La boucle est bouclée. Une 5e victoire en Moto GP, plus que tout autre Français dans le passé. On a connu plus sobre comme entrée dans l’histoire.

La manche à Jerez avait pourtant débuté de la même manière. Une séance de qualification menée d’une main de maître, et une nouvelle pole position à son actif. De quoi nous faire passer un samedi soir détestable, et nous tendre dès ce matin au réveil. Mais on ne le répètera jamais assez, l’espoir est le pire ennemi du sportif. Surtout lorsque celui-ci s’avère être Français.

Résumé de la course

Dès l’extinction des feux, nous aurions dû y voir un message subliminal. Alors que toutes les motos s’élancent, nos deux Français réalisent un départ canon : Quartararo perd 3 positions avant même le premier virage, Zarco porte lui le total à 5. Mais nos rêves se fracassent dès ce premier virage du premier tour. Le rythme de Quartararo prend alors le relais. Une demi-seconde plus rapide que ses concurrents, le Niçois les double un à un. Bagnaia, Morbidelli et Miller ne résistent pas au lever du pied de Fabio lors de chaque dépassement.

Parfait miroir des performances de Quartararo, Johan Zarco se défait de Vinales et entreprend une remontée sur le groupe de tête. Tout va de mal en pis. Il reste 8 tours, et on ose même zapper sur Bordeaux – Rennes tant le spectacle des deux roues nous offusque. Mais tout vient à point à qui sait attendre…

Le communiqué aura fait son petit effet…

Quartararo possède 1,5 seconde d’avance sur Jack Miller. Puis neuf dixièmes. On pense tout d’abord à un virage loupé. Mais la vérité est encore plus soyeuse. Le Niçois voit son avance disparaître comme la lumière au Villeneuve-d’Ascq. L’Australien Miller revient dans sa roue et ne met que quelques virages pour le doubler. La degringolada fait alors son oeuvre. El Diablo devient ange, et chute à la 13e place. Une position qui lui sied bien mieux.

La victoire tendait les bras à Quartararo. On avait difficilement imaginer pareil scénario.

Le Diablo se cache dans les détails.


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