Grand Prix du Portugal 2021. Sea, sieste & sun


Si le Grand Prix du Portugal 2020 avait eu son flots d’actions, celui de 2021 restera à tout jamais comme celui qui lancera la saison 2021 des Grand Prix Lexomil. Un bon café, une digestion parfaite et on se prépare pour la promenade du chien.  .

Essais libres et qualifications.

Contrairement aux deux premiers Grands Prix de la saison, pas grand-chose à se mettre sous la dent aux Essais libres. Ni Spin, ni crash. Non, il faudra attendre les qualifications pour avoir un peu de spectacle. Et, alors que la Q1 est bien souvent le lieu d’élimination des Haas, des Williams et d’un autre invité surprise, les règles vont changer au Portugal. Exit Ricciardo, Exit Stroll. Bon, exit les Haas aussi. Les miracles, ça a ses limites.

Alonso out de la Q2, et surtout Bottas qui s’en va aller prendre la pole position au nez et à la barbe d’Hamilton et de Verstappen.

Le Grand Prix du Portugal

Départ tout ce qu’il y a de plus propre, un Premier tour sans embrouille, sans litige. Pour Kimi Raikkonen, la sauce est différente de l’année précédente. En 2020, il avait fait le tour de l’année en dépassant la moitié du peloton. En 2021, rien de spécial à annoncer. Peut-être est-ce la baisse d’adrénaline, mais au moment de doubler son coéquipier, il roupille un peu. Comme un automobiliste trop occupé à chercher Nostalgie sur sa radio, il ne fait pas attention à la distance qui le sépare de Giovinazzi.

L’accident con, avec l’aileron avant qui reste sous les roues du sénior du paddock. Qui va pouvoir aller faire la sieste dominicale au chaud.

Safety Car, et c’est globalement le moment le plus intense du Grand Prix qui vient de se dérouler. Le reste ne sera que stratégie de pneumatiques, tentatives d’undercuts ponctuées de quelques dépassements tout de même. Victime principale, Valtteri Bottas qui verra Hamilton le dépasser au premier virage, comme s’il n’existait pas. Pareil après un arrêt au stand, où Verstappen va profiter des pneus froids pour mettre le second pilote Mercedes dans les rétros.

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Et c’est globalement tout ce qui va se passer, à part un sursaut d’orgeuil du désormais très attendu Mazepin. Pas de tête à queue, mais un drapeau bleu pas respecté sur Perez. A sa décharge, compliqué de croire qu’un second pilote Red Bull est en tête d’un Grand Prix. Une pénalité de temps, mais bon, dernier à 1 minute de son coéquipier, on va dire que ça ne change pas grand-chose.

Le résumé : Un Grand Prix Ronflex.

Si vous commencez à regarde la Formule 1 parce que vous vous êtes hypés avec la série Drive to Survive, bienvenue dans le monde exceptionnel du Grand Prix/sieste du dimanche. Un sempiternel podium Hamilton/Verstappen/Bottas, et un suspens absolument néant.

Et soyez prêts, le prochain Grand Prix est en Espagne, et il est bien connu pour être le plus inintéressant à suivre de la saison. Préparez donc votre meilleur oreiller.


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