Mondiaux BMX | Joris Daudet nous humilie pour la 3e fois.


Joris Daudet

L’hymne français est au BMX ce que l’hymne néerlandais est à la Formule 1. Autant vous dire que l’ennui est total devant ces deux sports dont le résultat est couru d’avance. 

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Le BMX avait de quoi se faire pardonner

Qu’on se le dise, le BMX n’est pas particulièrement le sport que nous préférons. Voire clairement l’un des pires. Lors des Mondiaux de l’année dernière, les Français n’avaient pas hésité à réquisitionner les trois places du podium, avec un triplé Mahieu – Pilard – Daudet. Une déclaration de guerre impardonnable.

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Ajoutez à cela la victoire de Romain Mahieu au classement général de la Coupe du monde, et vous obtenez une saison d’enfer. Mais de panique se disait-on, qui dit 2024 dit nouvelle année, et donc un espoir de voir le BMX tricolore chanceler de toute beauté. LOL. Il n’aura fallu attendre que la première course de la saison pour voir (ce diable de) Romain Mahieu et Joris Daudet signer le premier doublé français de l’année. Le running gag commence à devenir très lassant.

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Joris Daudet est dans le faux pour la troisième fois

A deux mois des Jeux olympiques, les résultats de ces Mondiaux nous donnent un bel aperçu du niveau de chaque BMXiste. Non loin de Charlotte, sur le Rock Hill BMX Supercross Track, les meilleurs sportifs de la planète se sont donné rendez-vous pour décrocher le sacre mondial. Et comme trop souvent dans ces cas-là, c’est un Français qui répond présent.

Dès le départ, Joris Daudet tasse joliment le champion olympique en titre Niek Kimmann, et n’a plus qu’à terminer sa promenade de santé seul en tête. Joris s’impose et devient champion du monde pour la troisième fois de sa carrière, après 2011 et 2016. Ses mauvaises habitudes commencent à devenir insupportables.

Et comme si la fête n’était pas assez gâchée, Sylvain André s’incruste sur la dernière place du podium, comme ce gars qui débarque dans une soirée à laquelle il n’est pas invité. Le sens de la politesse à la française.

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Tom