Mondiaux Biathlon | La trahison d’Éric Perrot ne passe pas du tout


Éric Perrot

Les Championnats du monde de biathlon prennent une tournure totalement infâme. Au lendemain de la victoire de Julia Simon sur l’individuel femmes, c’est au tour d’Éric Perrot d’inscrire son nom au palmarès. Le boycott du biathlon est imminent.

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Éric Perrot, la menace de demain en biathlon

Sur le tracé de Lenzerheide, les biathlètes offrent une pluie de fautes sur le pas de tir. À tel point que seuls deux concurrents réalisent un 10/10 après leurs deux tirs. Et ce n’est pas Johannes Boe qui va nous contredire, lui qui se vautre à trois reprises sur son seul premier tir. De quoi nous foutre un coup de pression monumental, lui qui nous a sauvés à maintes reprises par le passé.

Et nous avons raison de nous inquiéter, car en ce mercredi 19 février 2025, on prend conscience que les désillusions au biathlon ne sont pas uniquement féminines. Si Tommaso Giacomel joue pendant les trois quarts de la course le rôle de dernier rempart de la FFL face à Éric Perrot, sa faute sur son dernier tir est fatale. Au lendemain du sacre mondial de Julia Simon, Éric Perrot emprunte les mêmes pas que sa compatriote. Du haut de son 19/20 et d’un temps de ski digne d’un extra-terrestre, le Français devient champion du monde pour la première fois de sa carrière. En même temps, il n’a que 23 ans. Cela nous fait encore un paquet d’années à se manger ses wins. Aucun biathlète tricolore n’était parvenu à devenir champion du monde sur l’individuel masculin depuis… Martin Fourcade. La relève, toussa toussa.

“C’est spécial, ça paraît fou d’être au sommet du monde. J’ai l’impression de vivre ce rêve d’enfant” Éric Perrot

Si vous pensez que la fédé de la lose a suffisamment bouffé de la neige durant cette course, ce n’est visiblement pas l’avis de la fédé française de ski. En effet, même avec trois fautes sur le tir, Quentin Fillon-Maillet décroche une nouvelle médaille de bronze dans ces Championnats du monde. Un double affront que nous essayons d’oublier en regardant les courses des deux autres Français. Fabien Claude (16/20), mais surtout Émilien Jacquelin, qui a terminé la course sur une allure de randonnée du dimanche, avec un temps final à près de huit minutes de celui de Perrot. Notre seul et unique lot de consolation de la journée.

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