Mondiaux Biathlon | La déroute totale de l’équipe de France


Biathlon

Vous pensiez que nous en avions terminé avec le biathlon ? Vous oubliez bien trop vite les fameux Jeux mondiaux militaires dont personne n’en connaît l’existence. Quelle funeste discipline.

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La patrouille, késako ?

Après les médailles d’or de Lou Jeanmonnot, Eric Perrot et du relais mixte tricolore, les Jeux mondiaux militaires avaient déjà frappé fort à Lucerne. Trop fort pour nous. Mais si vous pensiez que la paix serait entérinée entre la fédération française de biathlon et la nôtre, c’est que vous ne connaissez pas grand-chose sur notre homologue. En effet, les biathlètes tricolores prenaient part ce vendredi matin à la dernière épreuve de leurs Championnats du monde, à savoir la patrouille. Zéro vanne. Dis-moi que tu participes à une épreuve aux Jeux mondiaux militaires sans me dire que t’y participes.

Avant de vous parles des sombres résultats qui nous attendent, nous devons vous en dire plus sur cette épreuve que seuls les participants connaissent. Chaque nation possède trois tireurs et un chef de patrouille, un rôle qui est assumé par la fondeuse Flora Dolci pour les Françaises. Pour les biathlètes, ce sont trois tirs qui les attendent ; couché, debout, couché, soit 15 chances de se vautrer sur le pas de tir. Et le plus beau, c’est que les quatre skieurs vont tourner ensemble sur l’anneau de pénalité. On imagine bien l’ambiance houleuse au sein du groupe sur chaque tour. Et mieux encore, si le biathlète foire trop ses cibles, le fondeur peut tirer à sa place. L’humiliation ultime. C’est comme si un pilier au rugby venait tirer un pénalty au foot car le mec n’en met aucun. Tellement notre came.

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Le biathlon a encore de sombres jours devant lui

Maintenant que nous vous avons dévoilé le contexte de cette course, place aux choses qui fâchent : la course. En compagnie de Flora Dolci, nous avons du côté des biathlètes Chloé Chevalier, Paula Botet et Lou Jeanmonnot. Ce quatuor a une forte pression sur les épaules ; et pour cause, l’équipe de France est double tenante du titre du format aux Jeux mondiaux militaires. Si vous voyez des noms de biathlètes, nous voyons nous quatre menaces pour une possible victoire. Et devinez quoi ? Nous avons (encore) eu le nez creux. Les Françaises ne décrochent ni la médaille en chocolat, si chère à nos supporters, ni le bronze et encore moins l’argent. Vous l’avez compris, c’est le pire des métaux qui est une nouvelle fois rapatrié en France. Quelle sombre discipline.

Et pour parachever l’affront, les Bleues ne se contentent pas seulement de franchir les premières la ligne d’arrivée. Non, elles en profitent pour coller des écarts des plus humiliants ; l’Italie et la Suède sont reléguées à plus d’une minute, quand l’Allemagne arrive près de six minutes plus tard, alors que les Françaises sont déjà douchées et au lit. Comme seul lot de consolation, on doit presque se contenter de la “seule” médaille de bronze des hommes, c’est dire le calvaire que le biathlon nous fait vivre. Y aurait-il quelqu’un pour les prévenir que les sports d’hiver n’ont aucune raison valable d’être encore pratiqués au printemps ? Cela nous serait d’une grande aide.

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