Biathlon | Fillon-Maillet, un sens de l’orientation presqu’parfait


Quentin Fillon-Maillet

On y a cru. On a prié tous les Dieux pour qu’il ne se rende pas compte de sa giga masterclass. Mais la vie est ainsi faite, Quentin Fillon-Maillet n’apparaîtra pas dans les FFL d’or 2023 pour ce relais mixte des championnats du monde de biathlon. Unique bonne nouvelle : il lui reste encore dix mois pour se racheter.

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Un début de relais horrible

Le relais mixte de ces championnats du monde avait très mal débuté pour nous. Dès le premier relais, Julia Simon place la France en tête de la course. Idem pour Anaïs Chevalier-Bouchet à la fin de son tir. Mais à la différence de sa compatriote, la Française prend soin toutefois de passer le relais en seconde position à Emilien Jacquelin. Nous prenons (vraiment) les rares miettes laissées sur notre chemin.

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Contrairement aux filles, Jacquelin entre bien mieux dans sa course. Deux pioches bienvenues qui permettent aux Bleus de créer une distance agréable avec la tête de la course. Puis c’est au tour de Fillon-Maillet d’assurer l’ultime relais français. Les Tricolores peuvent encore viser l’or, mais fort heureusement, le tir couché arrive avec son lot de regrets. Désormais, ce sera la médaille de bronze dans le viseur des Français.

Si le commun des mortels pense cette breloque acquise, nous ne le répèterons jamais assez : impossible n’est pas Français.

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Le scénario presqu’parfait de Fillon-Maillet

Fillon-Maillet se dirige vers la ligne d’arrivée tout sourire, salue le public et commence à célébrer. Un trio qui nous horripile d’ordinaire. Mais pas aujourd’hui. La raison ? Quentin a tout simplement emprunté le mauvais couloir pour terminer la course. Autant vous dire que nos pupilles commencent à se dilater bien comme il faut.

Mais on ne sait par quelle malédiction, QFM se rend compte de sa boulette, et rebrousse chemin. Fillon-Maillet parvient à terminer devant Simon Eder, et apporte une médaille de bronze aux Français. Tout est bien qui finit mal.

Seul Emilien Jacquelin semble prendre la mesure de notre immense désarroi.

“Quand j’ai vu Simon Eder arriver je me suis dit ‘non…’ la FFL aurait adoré ce moment-là” E. Jacquelin

Décidément, ce tweet vieillit très bien.

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Tom