Masters 1000 Madrid | L’hommage FFL à Nadal


Rafael Nadal

Dans la vie de tout sportif, la porte de sortie est un moment important à négocier. Et Rafael Nadal n’y a pas échappé. Pour son dernier match au Masters 1000 de Madrid, l’Espagnol a eu droit à un hommage fort en émotions. Et en précision.

La défaite de Rafael Nadal contre Jiri Lehecka en huitièmes de finale n’a pas seulement ravi la Fédération Espagnole de la Lose, qui compte sur les doigts d’une main les revers du Majorquin sur terre battue. Non, elle a symbolisé également le tout dernier match de Rafa au Masters 1000 de Madrid. Plus jamais nous ne verrons le gaucher fougueux triompher dans le stade Manolo-Santana. Un immense soulagement peut être imaginé chez certains joueurs. Mais pour Nadal, cette défaite n’était visiblement pas le plus important. En bon Madridista qu’il est, le résultat du match du Real Madrid contre le Bayern Munich l’emporte sur tout le reste bien évidemment.

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L’hommage d’une précision redoutable de Madrid

Histoire de rendre hommage au plus grand joueur de tennis espagnol de l’histoire (on ne se mouille pas trop en disant ça), la direction du tournoi a décidé de lui faire une petite surprise. Pour commémorer ses victoires dans le tournoi, cinq toiles ont donc été dépliées du toit, représentant chacune une année de ses sacres. Jusque-là, l’idée est plutôt ingénue. Mais la réalisation qui suit est tout bonnement parfaite. Jandardienne comme on dit dans le jargon.

La première toile est lâchée, mais à mi-parcours, elle refuse de descendre, et reste bloquée sous le rire hilare de Nadal. Un tantinet jaunâtre diront certains. Mais plus de peur que de mal, la toile finit par descendre. Puis le plan semble se dérouler à merveille quand les trois suivantes ne rencontrent aucun couac. Dès lors, on se dit que le problème a été résolu pour la cinquième et dernière. Que nenni. Le même bout de scotch gâche la mise en scène, et nous délivre un message d’exception : “Gracias RAF”. Un genre de raté à consommer sans modération.

On ne pouvait pas se quitter sans revivre l’ultime standing ovation madrilène lors de la sortie de Nadal. Chaque jour, nous remercions le Seigneur que Rafa ne soit pas né français.

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Tom