Ligue des Champions 2010 | Lyon – Bayern | Un suppo et Olic !


En 2007 lors des huitièmes de finale de la Ligue des Champions, Mancini et la Roma punissaient l’OL d’Anthony Réveillère à Gerland, coupable d’an abandon de rein dans sa surface. Trois ans plus tard, Lyon joue sa qualification en finale face au Bayern Munich. Et une fois de plus, le Stade de Gerland va être le théâtre des cauchemars des Gones.

Lyon acculé à 11 contre 10, on ne peut que s’incliner

Avant d’arriver à ce stade élevé de la compétition, l’Olympique Lyonnais élimine tout d’abord les Reds de Liverpool en phase de poules, avant de sortir le Real Madrid en huitièmes de finale. Et les Girondins de Bordeaux en quarts. Du temps où ils avaient encore un propriétaire. Voici désormais les Gones propulsés en demi-finale de la C1 pour la première fois de leur histoire. Avant de rééditer l’exploit dix ans plus tard… face au Bayern Munich.

Alors que les Lyonnais pointent à une décevante 4e place en Ligue 1 avant de se déplacer en Allemagne, ce n’est pas totalement le cas du Bayern Munich. En effet le week-end précédent, les Bavarois s’imposent 7-0 à l’Allianz Arena face à Hanovre. Histoire de refroidir quelques ardeurs par-delà la frontière.

La demi-finale aller débute dans une ambiance bouillante. Et bien entendu dans ces cas-là, les clubs français coulent. Mais malgré les occasions à répétition des Bavarois, le score reste vierge jusqu’à cette fameuse 37e minute. S’il y a bien un seul joueur pour venir handicaper le Bayern, c’est bien évidemment l’unique Français dans ses rangs. Ribéry déboule sur Lisandro Lopez et lui marche sur la malléole. Carton rouge. Danke Kaiser Franck.

Mais détrompez-vous, ce sont bien les Munichois qui continuent de dominer le match, même à 10 contre 11. Une performance de haut-vol. Mais qui passe inaperçue face à l’action de classe de Toulalan peu avant l’heure de jeu. Fair-play jusqu’au bout des ongles, Toul’ décide de rééquilibrer les équipes en écopant d’un carton rouge à son tour. Et la sentence ne se fait pas attendre. Dix minutes plus tard, Robben tente une frappe de 30 mètres en plein milieu des cages. 1-0. On passera la non-parade formidable de Lloris. À l’issue de la rencontre, Claude Puel se veut optimiste. À défaut de réussir sa prophétie.

« Ce n’est pas un mauvais résultat et c’est toujours ouvert » C. Puel

C’est surtout la défense lyonnaise qui se fera ouvrir au retour.

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Le résumé du match Lyon – Bayern Munich

Mardi 27 avril 2010. Demi-finale retour au Stade de Gerland. Lyon est encore invaincu à domicile en Ligue des Champions. Ce qui donne un énième élan d’enthousiasme à Claude Puel.

« Je pense que notre supposé manque d’expérience par rapport au Bayern ne va pas nous poser problème. Mon équipe est beaucoup plus à l’aise quand il faut aller chercher un résultat » C. Puel

Décidément il se foire à chaque intervention celui-là. On joue depuis moins de 30 minutes, et Thomas Muller (déjà lui) entre dans la surface et se joue de Réveillère. Le traumatisme de Mancini n’est pas bien loin. L’Allemand sert Olic qui fait danser la samba à Cissokho d’un amour de contrôle orienté. 1-0.

Les Lyonnais poussent, et trouvent la délivrance par l’intermédiaire de Cris. Ce dernier écope d’un sublime carton rouge en deux actes. Le « Policier » est d’abord averti par l’arbitre en arrachant la jambe d’Olic. Mécontent de cette décision arbitrale, le Brésilien l’applaudit. Second jaune, rouge. Et ce en quelques secondes. Alors qu’il est capitaine. Montrer l’exemple toussa toussa.

Le deuxième puis le troisième but s’enchaînent en l’espace de dix minutes. Nul besoin de préciser l’identité du buteur : Ivica Olic. Siroteur officiel des espoirs lyonnais. Juste après le troisième et dernier but, Puel fait sortir Lisandro Lopez, dont les larmes coulent le long des joues. Le prix à payer de jouer dans une équipe française.

Aulas, plus précis qu’American Sniper

Après la rencontre, Bastos est visiblement traversé par une fulgurance devant les journalistes. Lunaire.

« Je pense qu’il fallait vraiment aller chercher la victoire pour espérer se qualifier » M. Bastos

C’est un peu trop tard pour se réveiller Michel, tu crois pas ? Mais LA décla d’après-match revient à… Jean-Michel Aulas bien évidemment. La classe jusqu’au bout.

« Bravo, Olic a été supérieur, il court plus vite et plus longtemps que tout le monde. Il a dû avoir tout ce qu’il faut pour être le joueur merveilleux qui nous a éliminés presque à lui tout seul » J-M. Aulas

Une accusation de dopage à peine voilée. Ou comment sortir de la compétition par la grande porte.


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