Le récap FFL – L’Argentine sur le toit de notre Monde.


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Scotchés. Décontenancés. Sur le cul. Les mots sont durs, crus et sous le coup de l’émotion, mais que faire à la FFL ? La France n’a même pas vécu un seul coup d’envoi au Qatar que nous sommes quasiment éliminés de la course au plus gros fiasco de cette Coupe du Monde. Triste désillusion, mais il faut être bon joueur. Nos hommages à la Fédération Argentine de la Lose.

États-Unis – Pays de Galles

Un choc des cultures. Un pays dans lequel on peut être mis en garde à vue pour tenir ostensiblement une bouteille d’alcool dans la rue et un autre où la sobriété est un vague concept très peu éprouvé.  58 ans plus tard, c’est le goût de la Coupe du Monde que retrouvent les Gallois. Et ,tradition locale oblige, c’est un sentiment de gueule de bois qu’ils semblent éprouver.

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Les Américains dominent directement dans tous les domaines. Weah, arrière droit chez nous, tyrannise la défense galloise et ouvre le score. Encore une preuve de plus que notre Championnat est le plus grand Championnat du monde, et cela n’est même pas ouvert au débat.

Acculés, techniquement à l’ouest, les Gallois souffrent, mais ne rompent pas. Et en seconde mi-temps, ils vont se remettre d’aplomb – le fameux second souffle. Et c’est le Champion de MLS qui va changer la donne. Gareth Bale, remplaçant du Los Angeles FC, s’en va chercher un penalty avec l’expérience. Penalty transformé les règles de l’art pour le buteur gallois : une grosse minasse des familles.

Argentine – Arabie Saoudite

Le séisme footballistique du jour, de la semaine, de l’année, de la décennie voire même du siècle. Coachée par l’idole Hervé Renard, toujours à l’aise dans ses chemises cintrées de bg, l’Arabie Saoudite va vite encaisser un premier but sur un penalty… disons généreux, pour être sympathique.

Mais l’équipe d’HervéInShape ne va pas servir de souffre-douleur. Alors qu’on s’attendait tous à un long et insipide enfilage de pions, les Saoudiens vont tenir, malgré 2 buts exceptionnels de Lautaro Martinez. 2 buts exceptionnels, certes, mais hors-jeu. Et ensuite, c’est le même goût de 2018 qui revient flirter avec nos palais. Celui d’un football sans saveur, sans automatisme et surtout sans grinta, pourtant leur spécialité locale.

Les Saoudiens ne vont pas se faire prier. Romero ouvre la voie pour Al Shehri, tir croisé un peu moisi, mais suffisant. 1 frappe, 1 but.

Mais c’est 5 minutes plus tard que le moment de gloire arrive. Déjà, une première mine qui partait bien finit contrée. La non-grinta argentine prend alors place. Al-Dawsari s’offre le temps de contrôler, crocheter, prendre le thé et envoyer une praline en lulu opposée. Et avec le petit salto, sous les yeux d’un Omar Da Fonseca pétrifié.

La suite verra les minutes défiler à côté des espoirs argentins. Déchet technique, zéro tactique, et parfois le gardien qui sort sa meilleure parade pour placer la cerise sur le gâteau. Un jour dont se souviendra l’ensemble des Saoudiens. Enfin tous sauf 1 : Al-Sharani s’est mangé le genou de son gardien de plein fouet. Le second miracle du jour, c’est qu’il soit sorti avec les pouces levés.

Tunisie – Danemark

Après le choc argentin, dur de revenir dans le monde réel. Un match intense et engagé entre la Tunisie et le Danemark. Traduisez ici un match oubliable pour le commun des mortels, mais pas non plus une purge. Un match plaisant, qui sera même sublimé par un loupé de l’espace de Cornelius. A littéralement 10 cm du but, il réussit à la mettre sur le poteau.

Comme quoi, il aura retenu les fondamentaux de son passage aux Girondins de Bordeaux. C’est aussi grâce à lui que la Tunisie réussit son premier clean-sheet depuis 1978.

Mexique – Pologne

Il en fallait bien une : une grosse purge des familles en première période. Un Mexique inutilement supérieur. Mais tout vas s’accélérer en seconde période. Une superbe prise de catch de Moreno sur Lewandowski pour offrir à Memo Ochoa l’occasion de rappeler au monde qu’il est le plus grand gardien de l’histoire en Coupe du Monde.

Comme tout bon Robert, Lewandowski foire son penalty. Toujours zéro but pour le Polonais en Coupe du Monde, soit 1 de moins que Benjamin Pavard. L’Arabie Saoudite est donc seule en tête de son groupe. 2022, on vous jure…

Antoine