La vie d’une fédération est faite de hauts et de bas. À la FFL, rares sont les périodes de doute qui s’éternisent. Seulement voilà, depuis presque deux semaines maintenant (et croyez-nous, c’est long deux semaines), notre Fédération enchaîne les coups durs. La faute à qui ? À une bande d’irréductibles athlètes qui, depuis Tokyo aux Jeux paralympiques, résistent encore et toujours à l’envahisseur.
À l’heure où nous écrivons ces lignes, il reste encore quelques heures avant que les Jeux paralympiques de Tokyo ne s’achèvent (enfin !) et l’équipe de France a atteint le point de non-retour depuis longtemps. 51 médailles, and counting… Si on nous avait dit avant les Jeux que la délégation française allait ramener une cinquantaine de médailles, on aurait dit : “Vous voyez déjà ce que ça fait 10 médailles, Larmina ?” Mais visiblement, l’équipe de France paralympiques est parvenue à dégotter la recette de la potion magique.
Pas un pour rattraper l’autre
Et le problème avec tout ça, c’est qu’il y a sûrement plein de petits Français qui vont vouloir tomber dans la marmite maintenant. Ça n’annonce rien de beau pour 2024… Parce que si les Marie-Amélie Le Fur (argent au saut en longueur T64), les Sandrine Martinet (argent en para judo) ont prévu de nous laisser tranquilles pour la suite, le flambeau, lui devra bien passer un jour.
Marie-Amélie Le Fur se pare d’argent ! 🇫🇷🥈
Grâce à un dernier saut à 6m11, la Française décroche une belle médaille d’argent dans la catégorie T64, à 5 centimètres de la Hollandaise Jong! #JeuxParalympiques
▶ Suivez les épreuves de para athlétisme : https://t.co/aMlnXGINQo pic.twitter.com/nCuNRptDHV
— francetvsport (@francetvsport) August 28, 2021
Et que voulez-vous faire face à Florian Jouanny, Fabien Lamirault, Alexandre Léauté, Ugo Didier, Loïc Vergnaud, Dorian Foulon, Alexandre Lloveras et Corentin Ermenault ? 17 médailles à eux tous, dont 6 en or.
La roue de l’infortune
Certes, on a entraperçu quelques bonnes petites presqu’médailles, de belles loses mais rien de rassasiant comparé à ce que l’équipe de France olympique a pu nous offrir il y a quelques semaines. Fini les 4èmes places des JO, exit les dossards du plus combattif, le bilan fait mal. Ce n’est même plus une Bérézina, c’est la chevauchée des Rohirrim qui vient piétiner la FFL : 16 médailles pour le cyclisme.
🇫🇷🚴 : Première médaille d’or pour la France !
Incroyable performance du Français Alexandre Leaute qui pulvérise le record paralympique avec un temps de 3’31”478 en finale de la poursuite C2 🥇
▶ Suivez le direct des Jeux paralympiques : https://t.co/hxuki9cumu pic.twitter.com/xbQ5RMnX5E
— francetvsport (@francetvsport) August 26, 2021
Et même quand on se satisfait d’une 4e place, comme avec Kévin Le Cunff en cyclisme (poursuite sur piste), on se retrouve humilié quelques jours plus tard (il a remporté l’or ce vendredi matin sur la course en ligne C4-5). La FFL essaie de populariser un peu la pratique, et voilà comment on nous le rend ? Les gens ne savent pas ce qu’ils veulent.
La FFL victime de raquette
Et puis tant qu’on y est, parlons des sports de raquette. Ce n’est pourtant pas compliqué de prendre exemple sur les “valides”. En tennis de table, nos Français s’étaient dépassés pour terminer avec un bilan immaculé. Combien de médailles aux JO ? Zéro. Combien aux paralympiques ? Onze ? Onze de trop.
Et on nous murmure à l’oreille qu’un certain Lucas Mazur est en route pour une médaille en para badminton. Nous ne nous en sortirons donc jamais…
🇫🇷🏸 Lucas Mazur assure sa place pour les demi-finales de para badminton en venant à bout de Suhas Yathiraj (21-15, 21-17). Le numéro 1 mondial assume son costume de favori à Tokyo 💪 #Paralympics
▶ Suivez les Jeux Paralympiques en direct : https://t.co/iyCk6rRDRb pic.twitter.com/9rm4bs3g5N
— francetvsport (@francetvsport) September 3, 2021
Et tout ça, c’est sans parler des copains qui ne respectent pas leur promesse…
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) September 3, 2021
Pourquoi être aussi corrompu ?? Aucun honneur, aucune dignité, rien ! Stéphane Houdet, Nicolas Peifer, on vous retient.
La semaine passée, nous disions que peu importe leur classement, nos athlètes paralympiques étaient quoiqu’il arrive tous des champions. On aurait aimé avoir un poil moins raison.