GP d’Emilie-Romagne | Imola, future terre de MMA ?


La pluie n’est peut-être pas le meilleur ami du pilote, mais clairement celui du téléspectateur. Combiné à une chemise à carreaux de Jacques Villeneuve, il ne pouvait y avoir qu’un Grand Prix exceptionnel. Résumé d’une après-midi incroyable.

Essais Libres et Qualifications

Roi incontesté du Grand Prix de Bahreïn, Mazepin se met immédiatement en valeur à Imola. Petit spin dans son tout premier tour, et crash dans son dernier. Ainsi, il évite que quiconque puisse procéder à sa procédure de départ.

Mais à la décharge du Russe, ça ne sera pas le seul à aller goûter aux graviers dans les différentes sessions. Et Tsunoda va même complètement défoncer son AlphaTauri lors de son premier tour de qualification.

 

La course

Autant vous dire, dès que la pluie est arrivée à Imola, on savait que le départ de la course s’annonçait légendaire. Chose promise, chose due. Un duel épique entre Verstappen et Hamilton en tête de course, et un brouillard à l’anglaise pour toutes les voitures derrière. La suite, un festival de… Nicholas Latifi. Alors qu’on attendait évidemment Mazepin, c’est le Canadien qui va s’illustrer. Tête à queue, retour sur le bitume où il tasse le rookie Russe. Et du coup crash.

Safety car donc, et c’est Mick Schumacher qui souhaite un joyeux anniversaire à Romain Grosjean en imitant son mythique abandon à Baku. Le tête à queue sous voiture de sécurité. Un nouveau grand classique à Imola, après celui de Russell l’année dernière.

Niveau stratégie, les 2 pilotes français et les Haas sont les seuls à avoir choisi de partir en pneus pluie. Evidemment, c’était la mauvaise stratégie.

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La suite sera un moment d’accalmie, avec comme seul intérêt le timing de passage aux pneus slicks. Et c’est Vettel qui fera le poisson-pilote en lançant le mouvement et en permettant à l’ensemble des écuries d’avoir les données nécessaires. Bref, on pensait tranquillement rentrer dans un état de semi-somnolence en observant Verstappen s’envoler vers la victoire après les changements de pneus… quand soudain.

Le moment de grâce de Mercedes.

C’est là que Mercedes choisit de relancer cette course. À leur manière. Hamilton foire complètement son virage, et s’en va doucement et sûrement se planter dans le mur à 10km/h. Derrière ça, il va nous offrir une marche arrière des grandes heures.

Mais son coéquipier va lui offrir une passe décisive pour lui offrir un arrêt au stand gratuit. Dépassé par Russell et son DRS, Bottas va se décaler ce qu’il faut pour envoyer l’anglais dans l’herbe. Sauf que sans aileron arrière, c’est la catastrophe. La Williams s’envoie complètement dans la Mercedes dans une volée de débris. Abandon, drapeau rouge et doigt d’honneur de Bottas. Finnish Finest.

Petite déception avec un départ lancé plutôt qu’arrêté. Un peu de prudence dans ce monde de brutes. Le départ verra Tsunoda partir à la faute, puis Perez redevenir ce second pilote Red Bull qui craque sous la pression. Tête à queue et il perd des gros points dans la course au titre constructeur.

Une fois ces péripéties passées, il n’y aura qu’une remontée d’Hamilton à se mettre sous la dent. Et un petit spin de Mazepin, pour respecter une tradition qui est en train de se mettre en place.

 


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