F1 Jeddah | Avec Gasly et Stroll, la francophonie à l’honneur


Lance Stroll

Une nouvelle course le samedi, un nouveau pilote chez Ferrari, un nouvel abandon chez Alpine, une nouvelle victoire de Verstappen et une nouvelle sieste dans notre canapé. La F1, et pas n’importe laquelle.

Le week-end débute fort avec le forfait de Carlos Sainz. Et non, l’Espagnol n’a pas eu besoin d’une écharde pour abandonner, mais seulement d’une appendicite. L’heureux élu ? Oliver Bearman, ou l’homme à la barbe, comme vous voulez.

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Merci Alpine d’exister

La course n’a même pas encore commencé, et les Français marquent déjà très fort. Après un premier week-end sublime d’Alpine, l’écurie tricolore nous offre un nouvel épisode de toute beauté ; l’abandon de Pierre Gasly. Le premier de la saison de F1. Dès le tour de formation, le Normand se plaint d’un problème sur sa monoplace. La saison s’annonce interminable pour Pierre, mais incroyable pour nous.

Les feux s’éteignent, et une voiture orange bouge avant toutes les autres. Oui, Lando Norris a trouvé une solution pour essayer de rivaliser avec Max Verstappen ; anticiper le départ. Le Britannique bouge, et s’il espérait que personne ne l’ait cramé, il peut faire confiance à son ami d’enfance George Russell pour aller tout cafter aux commissaires de course. On a connu des amitiés qui ont volé en éclat pour moins que ça. Russell la poucave, épisode 467392.

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Le pilotage chirurgical de Lance Stroll

Alors qu’on pense assister à une nouvelle sieste légendaire, Lance Stroll nous sort rapidement de l’ennui. Le Canadien fait honneur au circuit de Djeddah en déposant sa jante sur un des virages. Lance casse sa direction et file tout droit dans le mur comme un grand. Aucune blessure à déclarer heureusement, et un spectacle offert gratuitement. C’est gagnant – gagnant avec Stroll aujourd’hui.

Suite à l’abandon, la voiture de sécurité déboule sur la piste. Quasiment tous les pilotes en profitent pour changer leurs pneus, mais visiblement trop pressé de regagner la piste pour se manger un nouvel écart du turfu avec Verstappen, Sergio Perez repart trop vite de son box. Du moins, son équipe le relâche trop rapidement pour être techniquement exact. Le Mexicain heurte de peu Alonso, et bénéficie d’une pénalité de 5 secondes. Comme s’il avait besoin de ça pour se faire larguer par son coéquipier.

Qui dit Grand Prix de Formule 1 dit forcément un moment dans la course où Lewis Hamilton branche sa radio pour allumer ses ingénieurs en public. Oubliez la gestion de ses pneus ou la vitesse de pointe, le Britannique pointe cette fois le déficit de sa Mercedes dans les virages rapides. Au moins trois échanges radio ont été notés, nous sommes dans la moyenne. Bien évidemment, on fermera les yeux sur la gestion de sa course et de la menace Piastri. Cela nous sortirait beaucoup trop loin de notre ligne éditoriale. Le risque de hors-sujet est trop important. Nous misons sur votre compréhension.

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Oliver Bearman, le futur cauchemar de la FAL

On se rappelle tous d’Esteban Ocon ayant accumulé les pénalités l’année dernière à Bahreïn et en Autriche. Et bien le Français a de la concurrence cette saison, en la personne de Kevin Magnussen. Le Danois est quand même parvenu à choper 10 secondes de pénalité pour s’être rabattu sur Albon, puis 10 autres secondes pour avoir dépassé Tsunoda en dehors des limites de piste. 20 secondes au total, on ne sera pas étonné si Esteban Ocon nous propose une réaction de champion en Australie dans deux semaines.

On ne pouvait pas vous laisser sans évoquer le Driver of the day, Oliver Bearman. Le remplaçant de Sainz chez Ferrari termine 7e, certes loin derrière le trio Verstappen – Perez – Leclerc, mais en finissant tout de même devant Norris et Hamilton. Le tout à 18 ans seulement, quand nous étions en train de rédiger des commentaires de texte en français au même âge. Une performance de haut vol qui suscite l’admiration de ses concurrents.

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Tom