F1 Chine | Stroll et Alpine font le show !


Lance Stroll

Si le début de course a été une simple prolongation de notre sommeil, dès l’arrivée de la voiture de sécurité, les pilotes se sont réveillés en même temps que nous. Avec en tête, non pas Max Verstappen, mais Alpine, Lance Stroll et Kevin Magnussen.

Avant même le début du Grand Prix, un événement a marqué ce week-end de course ; il n’y a eu aucune Alpine éliminée dès la Q1. La course qui allait suivre ne pouvait être qu’exceptionnelle.

Les deux Alpine en Q2!!! pic.twitter.com/ISNVdkVOXE

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Alonso brille, Alpine scintille

Les feux s’éteignent, et Fernando Alonso n’attend pas le deuxième virage pour nous offrir le dépassement du week-end. Faire l’extérieur sur une voiture est toujours un moment humiliant pour l’autre pilote. Alors le faire sur une Red Bull au volant d’une Aston Martin, c’est juste une dinguerie. Pour les Ferrari, l’excitation est tout autre ; les deux pilotes de la Scuderia se font doubler par la Haas de Hulkenberg. Deux équipes, deux ambiances.

🚥 C’EST PARTI ! 🚥

Incroyable départ d’Alonso ! 👀#ChineseGP #F1 pic.twitter.com/WpzrgublDf

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Le premier tour se termine à peine, et Verstappen compte déjà 2 secondes d’avance sur Alonso. Si vous vouliez du suspense, il fallait regarder la séance de qualifications sprint.

Verstappen va gagner

Temps gagné 1h40

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Le premier relais se termine, et les pilotes commencent à se jeter dans la voie des stands. Et devinez quelle écurie se fait remarquer dans les pits ? Alpine of course. Le pneu arrière droit de Gasly met du temps à être fixé, puis la voiture redescend, le Français démarre, sauf que problème, le pneu arrière droit n’est en fait pas fixé. Ce dernier rebondit sur un mécano, et Gasly repart avec 15 secondes de retard sur l’avant-dernier, Sargeant. Bref, quand on compare avec les quatre arrêts de Red Bull, dont le plus lent a duré 2,1 secondes, vous comprenez mieux la galaxie qui les sépare.

Messieurs dames, Alpine 🫡

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Stroll envoie Ricciardo au septième ciel

Commençant à s’ennuyer, Valtteri Bottas décide de relever sa visière, et range sa voiture sur le côté, bien aidé par la rupture de son moteur il faut dire. Derrière, la Virtual Safety Car est déployée durant trois plombes, avant que la Safety Car fasse sont entrée. Tout ça pour ça. Et dès le premier restart, on a le show qu’on attendait. Lance Stroll se fait surprendre à l’épingle, et soulève (premier degré) Ricciardo juste devant lui. Et se permet de le défoncer à la radio. La double sentence. Mais les Racing Bulls n’ont pas encore tout vu. Dès le tour de relance, Magnussen vient percuter Tsunoda, deuxième Safety Car. Sœur jumelle de Red Bull, mais pas trop.

💥 FIASCO A LA RELANCE !

Suite au problème moteur de Bottas, la relance est un véritable fiasco !

Les deux VCARB ont été endommagées et une nouvelle voiture de sécurité est déployée ! 🍿#ChineseGP #F1 pic.twitter.com/UrkHkNg1H3

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Si les pilotes à l’avant de la course sont timides, un duel épique voit le jour en fond de grille ; Magnussen vs Stroll. Les deux ont écopé d’une pénalité de 10 secondes, et savent qu’ils termineront bons derniers. Mais cela ne les empêche pas de nous offrir le plus beau spectacle de cette course ; dépassements kamikazes, décroisés et tassements pour respecter leurs valeurs. Bref, un tour de toute beauté, conclu par le passage aux stands de Stroll pour effectuer sa pénalité, qu’il n’a pas l’air de comprendre lol.

Alpine dans les points, durant 5 minutes

Grâce à la stratégie ingénieuse d’Aston Martin, qui file des pneus tendres à Alonso à 30 tours de la fin, l’Espagnol rentre à nouveau aux stands pour changer de gommes. Un choix fin qui permet à Esteban Ocon d’entrer dans le Top 10, et décrocher possiblement le premier point d’Alpine ! Cet espoir ne dure que quelques tours, le temps que ce même Alonso le dépose dans un virage. Même pas besoin d’attendre une ligne droite pour faire de l’Alpine sa chose.

Il faut dire que la remontada de Fernando Alonso est à couper le souffle. Le roublard espagnol enchaîne les dépassements dans toutes les zones du circuit, une attaque maximale qui lui fait presque perdre le contrôle de sa voiture. Une roue dans les graviers comme Sainz la veille, sauf qu’entre les deux pilotes, il y a 10 ans d’expérience d’écart. Alonso poursuit et dépasse Hamilton, quand le pilote Ferrari a touché le mur la veille. Compatriotes, mais pas trop.

Bon dans tout ce tourment, Verstappen s’impose bien sûr. Norris poursuit sa quête de podiums sans victoire, Perez marque de bons points pour Red Bull, et Ocon termine 11e à la porte des points. Tout est bien qui finit bien.

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