GP Moto Portugal | La course de champion du monde de Bagnaia


Pecco Bagnaia

Après un début de saison mi-figue mi-raisin, la Moto GP nous a offert aujourd’hui un scénario netflixien. Un chef-d’oeuvre rendu possible par le génie de Pecco Bagnaia et Pedro Acosta. Seule ombre au tableau, Quartararo et Zarco ont terminé dans les points. On ne peut pas tout avoir.

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Qualifs & Sprint

Nos Français ont connu des fortunes diverses en ce début de week-end. Si Fabio Quartararo a dû se contenter d’une triste 9e place en qualifications, Johann Zarco a lui su tirer son épingle du jeu en décrochant une 19e position pleine d’espoir. On ne dirait pas comme ça, mais le Cannois a réussi une bonne séance de qualifications. La preuve, il est le premier des pilotes Honda, qui collectionnent les quatre dernières places de la grille. Zarco a définitivement eu le nez en rejoignant la firme japonaise.

Mais le Français ne s’arrête pas en si bon chemin. Il ne lui faut que 5 petits tours pour chuter tout seul comme un grand, et lancer un week-end qui semble d’ores et déjà inoubliable.

Mais les Français ne sont pas les seuls à briller au Portugal. Leader incontesté et incontestable de cette course sprint, Pecco Bagnaia reprend ses vieilles habitudes et fait un tout droit. From P1 to P4, pas mal non ? C’est italien.

Maverick Vinales en profite pour remporter la course, devant Marc Marquez (qui n’a pas chuté durant cette course, c’est à noter) et Jorge Martin.

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Le résumé de la course

Dès l’extinction des feux, Jorge Martin prend la tête au départ. Il ne le sait pas encore, mais il ne la lâchera plus. En effet, la tête de la course n’a rien de très excitant. Non, si vous voulez de l’action, il faut regarder derrière et le show Pedro Acosta. Le jeune pilote espagnol de 19 ans se paye d’abord Jack Miller, puis Binder et pour finir Marc Marquez. Ah oui et on allait oublier, c’est sa deuxième course en Moto GP seulement. Heureusement que ce bougre n’est pas français.

Prochaine cible pour l’Espagnol : Pecco Bagnaia, double champion du monde en titre. Rien que ça. Le natif de Mazarrón tente le freinage tardif à la Daniel Ricciardo (la version Red Bull hein) mais rate son coup. Pedro est obligé de lâcher l’accélérateur à deux reprises pour reprendre le contrôle de sa bécane dans un exercice d’équilibriste. Et par miracle, ou par son talent selon le point de vue, il parvient à ne pas sortir de piste. Même quand il rate un dépassement, ce dernier est réussi. Même quand il échoue, Pedro Acosta sort la tête haute. Écœurant. Puis quelques minutes plus tard, Bagnaia devient une nouvelle victime de la maestria de l’Espagnol. Les prochaines années de Moto GP risquent de manquer de suspense.

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Une fin de course de zinzin, grazie mille Bagnaia

Voyant ce dépassement, cela donne des idées à Marc Marquez à trois tours de la fin. L’Espagnol tente d’imiter son compatriote, mais Pecco décide cette fois de refermer la porte. Résultat, les deux hommes sont au tapis. Cette collision entre les deux hommes est du pain béni pour Johann Zarco, qui grimpe de la 18e à la 16e place. Et oui, chaque place est bonne à prendre.

Alors qu’on pense connaître le classement définitif de cette course, Maverick Vinales nous divertit une dernière fois dans l’ultime tour. Sous la pression de Bastianini, la moto de l’Espagnol ralentit en pleine ligne droite, alors qu’il était en 2e position. Le fan de Top Gun se place en dehors de la piste, mais au moment de faire repartir sa bécane, il chute tout seul au ralenti. On en a vu des chutes, mais celle-là est bien guignolesque comme on les aime. Cette chute en solitaire permet à Quartararo de terminer à la 7e place, et Zarco à 15e, synonyme du dernier point. Sale affaire.

Mais qui dit abandon de Vinales, dit également montée sur le podium du 4e, Pedro Acosta. L’Espagnol signe son premier podium en Moto GP dès sa deuxième course, derrière Jorge Martin et Bastianini. Nos pensées vont en premier lieu à la FEL, puis aux 21 autres pilotes de la grille, qui ont compris que leur avenir était désormais bouché dans leur secteur d’activité. No gracias Pedro.

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