F1 Australie | Verstappen fume une nouvelle fois la concurrence


Max Verstappen

189 jours. C’est le temps qu’il a fallu attendre depuis le dernier Grand Prix de Singapour pour ne plus subir une victoire de Verstappen, et les hymnes néerlandais et autrichiens à la fin d’une course de Formule 1. On espère que vous avez savouré, car cela ne va pas arriver tous les dimanches.

Le week-end commence magnifiquement bien avec une voiture bleue. Non pas l’Alpine malheureusement, mais la Williams d’Alex Albon. Le Thaïlandais perd le contrôle de sa voiture durant les essais, et fracasse sa monoplace. Le verdict ne tarde pas à attendre ; sa voiture ne pourra pas être réparée à temps pour la course, faute de pièces. Alors chez Williams, le sang ne fait qu’une tour, et une idée lumineuse fait son chemin : et si on jartait Logan Sargeant pour donner la voiture à Albon ? Done.

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Max Verstappen s’est fait doubler en course, si si

La course débute, et tout porte à croire que nous allons assister à une énième course soporifique. Mais il faut seulement un tour pour nous sortir de notre routine. Carlos Sainz enrhume Max Verstappen à l’extérieur, et prend la tête de la course. On n’a même plus souvenir de la dernière fois où le Néerlandais s’est fait déposer en course. Alors excusez-nous, mais on savoure.

Comme on pouvait se douter, ce dépassement ne s’est pas fait à la régulière. Il fallait bien que le frein arrière droit du pilote Red Bull fume pour qu’il perde la tête de la course. Ce dernier s’enflamme, et finit par causer son abandon, son premier depuis deux ans, déjà en Australie. Nous sommes au 4e tour de course en plein milieu de la nuit, mais nous vivons quand même notre meilleur réveil depuis belle lurette.

Si la routine semble loin de ce Grand Prix d’Australie, une autre écurie ne semble pas avoir dit son dernier mot. Pour la troisième fois en autant de courses, Valtteri Bottas rencontre un problème lors de son arrêt aux stands. La roue avant gauche ne semble pas décidée à se fixer. La régularité est la clé de la réussite au haut niveau. Et quand on parle d’arrêt aux stands prolongé, l’Alpine d’Esteban Ocon n’est pas trop mauvaise à ce petit jeu (en même temps il faut bien trouver un domaine où elle n’est pas reléguée cette année). Le frein arrière droit de l’Alpine prend feu, et pour cause, un tear-off est venu se loger pépouze. Le frein du Normand part en fumée, tout comme sa course.

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17 ans plus tard, la connexion Hamiton – Alonso renaît

Cela fait cinq tours qu’il ne s’est rien produit, et on ne comprend plus cette monotonie. Nous sommes comme désorientés face à un tel calme après un tel début de course. Mais fort heureusement, Sir Lewis Hamilton est là pour prolonger notre divertissement. Le Britannique stoppe sa voiture en pleine ligne droite, et nous sort une excuse ferrariesque pour expliquer son abandon : “Engine problem, engine problem“. Lewis prépare visiblement son adaptation en vue de la saison prochaine.

Le retrait d’Hamilton profite à un seul pilote sur la grille, et qui d’autre que son meilleur ennemi pour tirer son épingle du jeu ? Fernando Alonso. Renard parmi les renards, l’Espagnol en profite pour sauter dans les stands, et passer de la 10e à la 5e place. Oui, même quand ce n’est pas son coéquipier qui provoque une virtual safety car, mais que cela lui profite grandement, le souvenir du Crashgate refait surface.

Dans cet amas d’informations, nous tenions à vous faire retrouver de la stabilité. Et pour cela, quoi de mieux que de nous diriger vers notre équipe de France de Formule 1 : Alpine. Au palmarès cette fois-ci, nous pouvons ajouter la pénalité de 5 secondes infligée à Pierre Gasly pour avoir mordu la ligne blanche à la sortie des stands. On a vraiment l’impression que le but cette saison est de dénicher le motif de pénalité le plus FFL pour remporter un pari en interne. On ne voit aucune autre explication.

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George Russel, “Mister last lap” a encore frappé

Nous entrons dans le dernier tour, et une dernière bataille nous tient en haleine : Alonso vs Russell. Le pilote Mercedes est dans le pot d’échappement de l’Aston Martin depuis 5 tours déjà. La pression est à son comble, et pour cause, 2 points sont à la clef. A l’entrée du virage n°6, le Britannique se rapproche comme jamais auparavant de l’Espagnol, mais perd l’arrière de sa voiture. Celle-ci vient finir sa course dans le mur de Melbourne, pour s’immobiliser en plein milieu de la piste. Après son crash lors du Grand Prix de Singapour l’an passé, George nous fait à nouveau sa spéciale. C’est officiel, à compter de ce jour, nous appellerons désormais tout crash dans le dernier tour “une Russell”. L’Anglais n’a pas tout perdu au moins.

Après tous ces rebondissements, on oublierait presque que Carlos Sainz a remporté la course, 189 jours après sa dernière victoire à Singapour. Et 189 jours également après la dernière course non remportée par Verstappen. L’Espagnol termine devant Leclerc et Norris. Un doublé Ferrari suivi d’un abandon de Verstappen ? Le remake du Grand Prix d’Australie 2022 est parfait. Si vous connaissez certains tifosi depuis cette nuit, rappelez-leur toutefois qu’à cette époque de la saison en 2022, Leclerc possédait 46 points d’avance sur Verstappen. Puis en fin de saison, 146 pions… de retard.

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