IndyCar | La presqu’victoire rageante de Romain Grosjean


Romain Grosjean

La saison d’IndyCar reprenait ses droits à St Petersburg. La FFL a frôlé le drame en voyant Grosjean filer vers la victoire, mais heureusement elle a pu compter sur un rempart infranchissable en la personne de Scott McLaughlin.

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Au volant de son Andretti, Romain Grosjean a traversé une saison solide l’an passé : un seul podium en 17 Grands Prix, et une 13e place au classement des pilotes. Formule 1, IndyCar, même combat. Mais pour cette nouvelle saison, la monoplace jaune semble être bien mieux née. Un peu comme la Aston Martin cette saison. La preuve avec la pole position claquée par Romain Grosjean pour la première course de la saison sur le circuit de St Petersburg. Romain n’a jamais été autant Suisse que sur ce tour.

Avant la course, un autre Français frappe fort dans le monde du sport automobile : Esteban Ocon. Une triple pénalité écopée lors du Grand Prix de Bahreïn, de quoi donner des idées à Grosjean pense-t-on. Mais cette fois, c’est une autre sorte de lose qui va s’abattre sur le Français.

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Le résumé de la course

Au programme, 100 tours sont prévus sur la piste de St Petersburg. Mais rassurez-vous, Simon Pagenaud n’en fera même pas un. Dès les premiers virages, une giga collision implique Devlin DeFrancesco, dont la voiture est littéralement propulsée en l’air, et tourne telle une toupie dans le ciel de St Petersburg. Pagenaud essaye de passer tant bien que mal, mais sa course s’achève dès les premiers mètres. On ne pouvait rêver meilleur début de saison pour lui.

La course reprend, et Romain Grosjean conserve sa place de leader. Toutefois, un autre pilote la convoite au moins autant que lui : Scott McLaughlin. Le Néo-Zélandais ressort des stands juste devant Romain Grosjean, et est à deux doigts d’envoyer une première fois Romain dans le mur de pneus. Le Français l’ignore, mais ce sera le premier et dernier avertissement pour lui.

Alors qu’il reste moins de 30 tours à parcourir, rebelote. Scott McLaughlin sort des stands un cheveu devant Grosjean pour l’entame du dernier relais. Cette fois le pilote Andretti fait tout pour retrouver son dû. Romain enroule le Néo-Zélandais au virage suivant, mais ce n’est pas du goût de ce dernier. Muni de gommes froides, ce bon vieux Scott perd l’arrière et envoie cette fois pour de bon le Français dans le mur. La victoire tendait les bras à Grosjean, mais McLaughlin lui a dit nope. 

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Sous tous les angles.

Un rendez-vous manqué pour le poissard Grosjean

Ce tout droit dans le mur est plus qu’un simple abandon. Pour comprendre le désarroi de Romain, il faut commencer par se mettre à sa place. Sa dernière victoire remonte au 30 juillet 2011, alors pilote de GP2. Douze ans plus tard, Grosjean pensait enfin briser le signe indien. Mais c’est l’aileron avant de sa voiture qui a fini brisé. Et le pire, c’est ce que ce n’est pas de sa faute. Cette injustice dont nous nous délectons tant.

Bon joueur, Scott McLaughlin retrouve Grosjean après la course, histoire de lui glisser un petit “sans rancune” toujours appréciable.

“Scott est venu et s’est excusé, ça veut tout dire pour moi. Malheureusement, ça ne change pas grand-chose pour ma course” R. Grosjean

Au final, Grosjean se classe 18e du Grand Prix alors qu’il devait remporter la course haut la main. Vous pourrez lire parfois que Romain Grosjean est helvético-français. Mais ne les écoutez pas, il est bel et bien Français.

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