Blacklist FFL | #10 – Le Paris Saint-Germain


Le PSG accroche tout juste sa place dans notre blacklist 2020. Si d’autres avaient peut-être plus mérité leur place qu’eux cette année, c’est pour le symbole qu’il est aujourd’hui présent. Celui d’une sublime série de grosses marrades en quart ou huitièmes de finale de C1 qui s’achève. Et ce crime de lèse-majesté, nous ne pouvons le pardonner.

Le Parcours du PSG.

Et pourtant, un soir de février, le PSG réalisait une de ses classiques dont on ne se lassera jamais. Un 3-4-3 de derrière les fagots absolument non fonctionnel, un fighting spirit inexistant et une domination totale du Borussia nous laissent à nouveau à rêver d’un scénario FFL. Surtout quand notre chouchou, Thiago Silva, montre à nouveau des absences à ce niveau de la compétition. Kirsche sur la Forêt-Noire, ce merveilleux passage de Kurzawa.

Mais le reste ne sera que désillusion et miséricorde. Un match retour remporté à huis clos (+ un cluster en bout de ligne 9), et un arrêt des compétitions qui va être favorable au PSG. Et surtout, une trahison mémorable d’Eric-Maxim Choupo-Moting, qui tue nos illusions et envoie Paris en demi-finale dans le Fergie Time. Alors oui, au bout du chemin la peine sera soignée par un ex-titi parisien, Coman, qui va s’assurer de leur laisser la seconde place, mais le mal est fait.

Le Paris Saint-Germain a trahi son ADN, a bafoué la tradition, a ruiné notre printemps. Et nous ne pouvons le pardonner aussi facilement.

Les motifs d’espoirs.

Ils sont nombreux, et cette 10e place le signifie. Premièrement, ils ne pourront cette fois pas refaire le Triplé Coupe de France/Coupe de la Ligue/Championnat. Principalement parce que la Coupe de la Ligue est supprimée et la Coupe de France potentiellement annulée. Oui, on se console comme on peut.

Mais surtout, parce que le PSG renoue avec une tradition trop longtemps oubliée : La crise de novembre. Tactique indigente, mésentente président/Entraineur, joueurs en dilettante. Sur cette année qui ressemble très fort à la fin de l’ère Tuchel, les Parisiens font vraiment dans le minimum syndical. Au dela de tout, à l’exception d’un temps face à Leipzig, l’attaque parisienne s’attache à n’effectuer aucun repli défensif digne de ce nom et la stratégie parisienne se limite à « Passer la balle à Neymar et regarder ».

Au summum de l’espoir, Tuchel qui semble être en total burn-out. Seul être humain à mettre Danilo en défense et Marquinhos au milieu, il semble prendre un malin plaisir à énerver tout le monde. C’est un minimum pour espérer nous faire définitivement changer d’avis sur ce PSG. Rendez-vous en Huitième de C1 pour la confirmation. Ou en 16e d’Europa League.


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