WImbledon | Andreeva, une dégringolada digne du PSG


Mirra Andreeva

Pour ceux qui ne suivraient pas beaucoup la petite balle jaune, Mirra Andreeva est une jeune pépite de 16 ans. Née en 2007 (elle n’était qu’un embryon quand Zidane a envoyé son plus beau coup de boule), la Russe est très vite devenue la grosse cote de Wimbledon. Mais face à Madison Keys en huitièmes de finale, Mirra a démontré un fort potentiel pour la FRL.

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Andreeva, injouable puis friable

Comme convenu, la jeune Russe prend le match en main dès les premiers échanges. Madison Keys a beau avoir 12 ans de plus que son adversaire, c’est pourtant elle qui prend une leçon de tennis. 6-3 dans le premier set, 4-1 dans le second avec une nouvelle balle de break sur le service de l’Américaine. Puis plus rien. Andreeva se rappelle aux heures de gloire du tennis français, de Thierry Champion à Fabrice Santoro, en passant par Nicolas Mahut. Seule explication plausible d’un tel coup d’arrêt.

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Madison Keys conserve non seulement sa mise en jeu, mais remporte également la deuxième manche au terme du tie-break. Il n’y a désormais plus aucun doute : pour Andreeva, tous les voyants sont au vert pour une dégringolada XXL dans le dernier set.

Madison Keys, une Girl on Fire

Tout comme l’ocre parisienne, le gazon londonien ne ment pas. Andreeva entame la manche décisive avec un handicap psychologique conséquent. Et dans ces cas-là, quelle meilleure idée que d’avoir dans son box un entraîneur… français. Le travail de Jean-René Lisnard avec la jeune Russe est sans doute exceptionnel (même certainement), ses origines ne peuvent s’empêcher de déteindre sur la joueuse de 16 ans. Un set perdu 6-2, après avoir mené 6-3, 4-1, 40-30. Un demi cocorico nous parcourt l’échine.

On ne sait pas vous, mais on commence à fortement l’apprécier cette Mirra Andreeva.

Tom