Jamais nous n’aurions pu penser que les championnats du monde de vol en soufflerie nous feraient tant souffrir. Et pourtant, l’équipe de France l’a fait. Plus que jamais, impossible n’est pas français.
Les Français foirent leurs Mondiaux de vol en soufflerie
Les cinquièmes championnats du monde de vol en soufflerie se déroulaient à Raeford, en Caroline du Nord. Et à cette occasion, les équipes de France masculines et féminines nourrissaient de grands espoirs. À commencer par les hommes au vol relatif à 4 Open, nous avons nommé Tom Mattoni, Mathieu Quizy, Alban Rumolo et Damien Gouriou. C’est simple, cette bande de quatre lascars ne possède pas le terme “concurrence” dans son vocabulaire. Du début à la fin, les Bleus atomisent leurs adversaires, à tel point qu’ils terminent premiers avec pas moins de 15 points d’avance sur les États-Unis, et 23 sur la Belgique. Outre cette première place, c’est surtout la première fois de l’histoire qu’une équipe de France devient championne du monde dans cette catégorie en indoor. Le coup porté est terrible.
🇫🇷 Champion du monde 🤩
La France décroche son premier sacre planétaire de vol en soufflerie aux Etats-Unis 🥇
🥇 Tom Mattoni
🥇 Alban Rumolo
🥇 Damien Gouriou
🥇 Mathieu QuizyHistorique. pic.twitter.com/pFkrJkVntQ
— SPORTRICOLORE (@sportricolore) May 12, 2025
Alors quand l’équipe de France féminine entre en jeu, on espère de tout cœur que les Françaises vont nous remonter le moral. Et il faut dire que le quatuor composé de Pamela Lissajoux, Marie Pineau, Élise Poindron et Clémentine Le Bohec a livré un dénouement bien plus FFL. Alors qu’elles sont en tête du classement durant la majeure partie de ces Mondiaux, les Bleues se font doubler par les Chinoises lors de la toute dernière manche. Les Françaises ratent le titre mondial pour trois petits points (192 à 189) alors qu’il leur tendait les bras. Comme quoi, tout n’est pas à jeter dans le monde obscur du parachutisme en soufflerie.
Enfin, pour ce qui est de l’équipe de France masculine de vol relatif à 8, c’est là aussi, une médaille d’argent. Et on doit presque s’en contenter. Si on récapitule, les Bleus ont ramené trois médailles sur les trois épreuves prévues au programme. Un triple affront de taille qui fait date. Et pour accroître notre angoisse, les prochains Championnats du monde auront lieu l’an prochain en France. Le rendez-vous est pris.
