Union Berlin | Jérôme Roussillon, héros du club malgré lui


Jérôme Roussillon

Dix-neuf jours seulement après son arrivée à l’Union Berlin, Jérôme Roussillon a déjà conquis son nouveau club. De quelle manière ? Tout simplement en ratant l’immanquable. Comme quoi.

Les huitièmes de finale de la Coupe d’Allemagne opposaient l’Union Berlin au VfL Wolfsburg. Une rencontre anodine pour vous, mais particulière pour Jérôme Roussillon. En effet, après 5 ans passés chez les Loups et 128 matchs au compteur, l’ex-Montpelliérain a rejoint le club de la capitale en janvier. Une belle histoire sur le papier, qui va prendre tout son sens sur le terrain.

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Tout commence parfaitement pour Wolfsburg, à peine 5 minutes jouées et Waldschmidt ouvre déjà le score pour les visiteurs. Alors qu’il est en train de cirer gentiment le banc de l’Union Berlin, Jérôme Roussillon se dit qu’il a peut-être eu tort de changer de club durant l’intersaison. Mais très vite, les Berlinois retournent la situation, et mènent 2-1 jusque dans les ultimes minutes du match. Moment choisi par Urs Fischer pour faire entrer en jeu Roussillon. Un remplacement qui va à la fois tout changer et rien changer.

Roussillon, rien ne sert de savoir viser

Wolfsburg pousse à outrance, à tel point que son gardien Pavao Pervan monte dans la surface adverse. Bien évidemment, le corner de la dernière chance est frappé au troisième poteau, et les joueurs berlinois ont tout le loisir de signer un contre éclair. Immense ballon balancé en profondeur, et à la course, c’est Roussillon le premier. Dernier à être entré en jeu, il est également censé être le plus lucide sur le terrain. Mais ce qui va suivre va nous faire mentir. Jérôme prend le temps de contrôler, et n’a plus qu’à ajuster le retour d’un défenseur dans ses cages vides. Manque de pot, sur les 7,32m de largeur des cages, Roussillon trouve le pied gauche de Micky van de Ven. À visionner sans modération.

Dans la seconde qui suit, l’arbitre de la rencontre décide de siffler la fin du match. Et on peut le comprendre : il n’existe pas plus belle fin de partie. Si l’homme au sifflet décide de mettre un terme à cette soirée, ce n’est pas l’avis des dix autres joueurs de l’Union Berlin. Les coéquipiers de Roussillon lui offrent une seconde chance pour se rattraper, le tout devant un stade hilare. Résultat : une ovation pour Jérôme, et le public dans la poche.

Clairement la plus belle action du Français sous son nouveau maillot.

Certaines images valent mille ratés.

Tom