Les Topps de la Lose #3 | Sinon, Timo Werner est toujours tenant du titre en C1


Werner raté Chelsea Real FFL
Contenu créé en partenariat avec Topps

Après la boulette administrative de la Fédé camerounaise et l’ode à la carrière pleine de panache de Guillaume Hoarau, notre défi Topps nous emmène aujourd’hui à la conquête d’une troisième histoire.

Si vous avez raté les deux premiers récits de ce défi, cette semaine et la prochaine, la FFL doit vous raconter des histoires de lose liées à des joueurs tirés au hasard dans un paquet de Topps C1 2021-2022. Après une première histoire sur Eric-Maxim Choupo-Moting et une deuxième sur Young Boys, place aujourd’hui au seul Blues de notre tirage, Timo Werner :

Cartes Topps

Pour rappel, nous en sommes à trois jours de recherches concernant Odysséas Vlachodímos et c’est une vraie galère pour trouver quoi que ce soit sur lui, alors si quelqu’un de votre entourage connaît cette personne, nous sommes preneurs d’anecdotes FFL histoire de ne pas rater ce défi à cause d’un joueur (un craquage qui serait très FFL). Une passe foireuse à l’entraînement, un créneau raté, un lacet défait : on prend n’importe quoi.

On en revient à notre héros du jour. On ne vous cache pas que le tirage de Timo Werner fut un soulagement pour notre équipe. Ses ratés, tout le monde les connaît. Aujourd’hui, nous allons vous plonger dans le pourquoi du comment et vous prouver que TW est un grand joueur.

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Timo Werner, le facteur X de Chelsea

Arrivé à l’été 2020 à Chelsea pour 64 millions d’euros, soit à peine plus qu’un pourboire pour les Blues, ou encore 20 millions de plus qu’un Diogo Jota ou un Luis Diaz, Timo Werner ressent une légère pression au moment de poser avec son nouveau maillot devant les photographes. En effet, l’Allemand doit se faire une place au milieu d’un océan d’attaquants redoutables ; Havertz, Abraham, Pulisic, Hudson-Odoi, Ziyech, et surtout Olivier Giroud. 

Avec près de 250 millions d’euros claqués durant le mercato estival, les attentes des Blues sont colossales, mais le chèque n’est visiblement pas suffisant selon Frank Lampard pour obtenir des résultats probants et l’une des raisons se nomme Timo Werner. L’Allemand enchaîne les ratés devant les buts avec une régularité qui force le respect et un manque d’adresse qui repousse parfois les limites de la compréhension de l’anatomie humaine. Les innombrables tuiles de Werner vont d’ailleurs contribuer à la liquidation de Frank Lampard du banc des Blues. L’Allemand, beau joueur (on parle du fair play, rassurez-vous), prend même sa part :

Pour nos LV2 sûrs : “Si j’avais marqué 4 ou 5 buts de plus pour Chelsea, l’ancien entraîneur serait peut-être encore là.” 

Pendant ce temps-là, à Paris…

Mais Timo ne sait pas encore qu’il vient peut-être de réaliser le plus beau coup de l’histoire du club. On s’explique. Un mois avant le licenciement de Lampard pour cause d’attaque trop nulle, un autre entraîneur d’un grand club européen (ou presque) est viré : un certain Thomas Tuchel. On se trouve alors dans une des phases classiques du cycle de la vie du PSG, précisément une étape après celle indiquée sur cette photo :

Et comme le veut la tradition des entraîneurs qui réussissent leurs plus beaux exploits après avoir été virés par le PSG, l’ex-coach parisien reprend les rênes du club anglais en janvier et qualifie dans la foulée les Blues en demi-finales de la Ligue des Champions face au Real Madrid. Comme quoi Tuchel et la Champions, ça peut fonctionner.

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Chelsea se déplace donc en Espagne lors du match aller avec la ferme intention de marquer le plus de buts possible à l’extérieur. Et avec Timo Werner. Vous voyez le hic ?

Real Madrid – Chelsea, le point culminant

Le plan de Tuchel est clair, la tactique est rondement menée, les actions de but sont franches, mais Timo fait à chaque fois ce qu’il faut pour préserver la feuille de score anglaise. L’Allemand réalise même un très rare Rate-Trick : soit manquer une action de but de toutes les parties du corps dans le même match. D’abord le pied droit, puis le gauche et enfin la tête. Dès la 10ème minute, le ton est donné :

 

Outre les célèbres ratés de Werner, l’autre instant insolite de la soirée nous vient tout droit des réseaux sociaux. Belle Silva, épouse de Thiago, est à deux doigts de faire une syncope en voyant Werner manquer tout ce qu’il veut face aux cages madrilènes. Contrairement à Werner, elle ne rate pas sa cible. Avec un petit tacle à la carotide pour Cavani au passage :

“C’est du karma. Dans chaque équipe où je vais, il y a un attaquant qui rate des buts. Ce Werner, c’est quoi son nom ? Vermine !”

Après le match soldé sur le score de 1-1, Timo Werner en personne ne comprend pas pourquoi les supporters des Blues continuent de le soutenir.

Parfois je ne comprends pas pourquoi les fans de Chelsea me supportent autant, alors que je suis un attaquant qui veut marquer, mais qui rate les occasions.

Une phrase qui n’est pas sans nous rappeler nos magnifiques perdants tricolores préférés. L’histoire de ce facteur X pas comme les autres se terminera logiquement par le titre de Ligue des Champions de Chelsea face au Manchester City de Guardiola, avec bien entendu Werner sur le front de l’attaque. La plus belle ligne du palmarès de Thomas Tuchel. Et la plus belle preuve qu’au football, il faut attendre avant de juger l’apport d’un joueur dans son club.

On résume : Arrive à Chelsea > Rate tout > Fait virer Lampard > Tuchel arrive > Tuchel fait gagner la C1 à Chelsea. Cette Ligue des Champions porte donc bel et bien la marque de Timo Werner. Peut-être même que sans lui, Chelsea ne l’aurait pas gagnée l’année dernière. Prouvez-nous le contraire.

Et bien entendu, on ne pouvait certainement pas se quitter sans se remémorer les plus belles pépites werneriennes sous le maillot de Chelsea. Les frissons.

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Louis