Stade Rennais – Olivier Létang Out, La FFL reprend les commandes.


La force de l’histoire des clubs est bien trop sous-estimée en France. Des investisseurs arrivent, et font fi de l’ADN des différentes équipes, pour en faire d’insipides clubs de Ligue 1. Au Stade Rennais, vous le savez bien, la lose fait partie intégrante de la vie du club. De la tête de Fauvergue à la salle des trophées vide, nous en avions toujours eu l’image de ce pote sympa mais galérien dans la vie. Létang a tenté de changer tout ça, nous avons dit stop. Retour sur un passage désastreux.

Un CV pourtant impeccable pour le Stade Rennais

Arrivé en 2017, Olivier Létang arrive au Stade Rennais. Après une expérience concluante en tant que directeur du PSG d’octobre 2016 à avril 2017, son CV faisait languir les actionnaires du stade rennais. En effet, une personne qui a vécu une cohabitation avec Patrick Kluivert et surtout qui a emmené son club vers la remontada, première du nom, la cible était de grande qualité.

C’est donc les yeux fermés que le Stade Rennais s’est rué sur lui. Mal leur en a pris.

Un début enthousiasmant, mais un finish dramatique

Et quand Létang arrive en terre rennaise, il n’est pas venu uniquement pour grailler de la galette-saucisse. Dès son arrivée, il jarte Christian Gourcuff, qui avait fait preuve d’hostilité à son égard. Et fait venir Sabri Lamouchi. Alors que l’on pouvait penser que cela aller redonner un souffle de morosité sur les bretons, c’est l’inverse qui se produit. Victoires, renouveau du club et un final en 5ème position de la Ligue 1.

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Inacceptable pour le club, qui le licenciera malgré ses moyennes performances en L1 l’année d’après. Quoi de mieux pour s’assurer d’un ventre mou qu’un entraîneur de la réserve qui monte non ? Erreur de casting, il mettra à sa place Julian Stephan, fils de, qui va totalement faire exploser l’essence même de ce club.

Remontée du club au classement, épopée en Europa League avec une qualification contre le Betis et une confrontation flamboyante contre Arsenal. Et surtout, un titre. Oui, un putain de titre. Un truc que l’on pensait incompatible avec le Stade Rennais. Mieux que tout, un titre au terme d’une victoire contre le PSG en Coupe de France, saupoudrée de trashtalking de Ben Arfa. Une blessure profonde dont le club ne s’est toujours pas remis.

Il Létang de dire stop

On ne va pas vous mentir, à la FFL, on a vécu ça comme une trahison. Alors le départ ubuesque de Ben Arfa nous laissait des espoirs, on imaginait que le cauchemar allait s’arrêter, il n’en était rien. Et aujourd’hui, en février 2020, le club est 3ème de Ligue 1. Et l’arrivée de N’Zonzi, CHAMPION DU MONDE, a été la goutte de trop. Nous ne voulions pas chercher un nouveau Fauvergue pour couper court aux espoirs du club à la dernière journée, il fallait s’attaquer à la tête même de ce fiasco. Olivier Létang est maintenant parti, nous espérons que la sereinement du ventre mou reviendra rapidement à Rennes. Ce club le mérite.

Antoine