PSG – Real | Mbappé, meilleure chance française au slalom


Ça y est. La Ligue des Champions reprend enfin ses droits. Et les Parisiens vont enfin pouvoir jouer à 100% leurs matchs contrairement en Ligue 1. Du moins jouer à fond la dernière minute du temps additionnel. Un classique du Paris Saint-Germain désormais.

Avant même que ce choc ne débute, un premier couac a lieu ; Neymar est sur le banc. Mais Pochettino attire très vite la lumière sur lui en conférence de presse. La star, c’est lui.

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“Nous avons une ligne directrice, un plan stratégique, une philosophie de jeu. Les gens se trompent quand ils disent qu’il n’y a pas de plan de jeu” M. Pochettino

Balancer des énormités et créer des polémiques pour éviter de devoir répondre aux polémiques devant les journalistes. La véritable patte de Pochettino.

Le résumé du match PSG – Real Madrid

Dès la première occasion, on comprend très vite que Kylian Mbappé va nous enquiquiner durant 180 minutes. Sur une élimination aisée de Carvajal, Mbappé trouve Di Maria tout seul au point de pénalty. Mais le tibia de l’Argentin propulse le ballon en tribunes. Le début des regrets peut-être.

Les Parisiens monopolisent le ballon, mais comme très souvent avec Pochettino, les passes sont magnifiquement horizontales. Une vraie guerre de tranchées pour avancer de ne serait-ce que d’un mètre. Digne du bon vieux pick and go du rugby. Et ce combat montre son plus beau visage au milieu de terrain. Imaginez un duel Casemiro contre Paredes et Verratti : rarement ces trois joueurs se sont trouvés debout en même temps. Toujours un tacle par ci, un tirage de maillot par là. Casemiro ne met pas longtemps pour être averti. Et bien évidemment pour Verratti, vous connaissez la chanson (même quand ce n’est pas mérité).

Le PSG pousse, le Real tousse, et ne trouve pas d’autre moyen que d’opter une stratégie digne d’un SCO d’Angers : verrouiller les buts de Thibaut Courtois à onze.

 

 

Lionel, le Messi du Paris Saint-Germain

La seconde période démarre comme la première ; les Madrilènes ne dépassent pas les 30 mètres. Une domination qui se traduit par un croche-pattes de Carvajal sur Mbappé. S’il s’agit souvent du joueur le plus en confiance qui se munit du ballon, au Paris Saint-Germain on préfère envoyer celui qui a la tête dans le short depuis des mois. Messi se charge du péno et se foire. Sa frappe trouve gentiment les gants de Courtois. On n’attendait pas mieux d’un septuple Ballon d’Or.

On sent bien que les Parisiens pourraient jouer des heures de plus et ne pas trouver la solution. Alors l’entrée de Neymar est vue comme une libération. Ou peut-être est-ce la sortie de Di Maria, ou les deux. Miser tous ses espoirs sur un gars qui n’a plus joué depuis trois mois, c’est du même niveau que les Girondins qui espéraient que l’arrivée de Marcelo solutionne leurs soucis de défense, mais ça se tient. La teinture est lumineuse, le football presque.

Puis sur la dernière action, alors qu’on s’apprête à éteindre les lumières et nous diriger vers notre chambre, Mbappé se faufile entre Militao et Vazquez et glisse le ballon entre les jambes de Courtois. Le tout à la 93e minute. Comme face à Rennes vendredi dernier.

Le Stade Rennais et le Real Madrid, même combat.

Il faudra donc se départager au match retour à Madrid. Entre l’hostilité du Santiago Bernabeu et la quasi-obligation de titulariser son numéro 30, le PSG devra faire face à un contexte défavorable. Mais avec un but d’avance et un Mbappé décidé à séduire son futur employeur, Paris semble quand même bien parti pour clouer le bec de la FFL.

Tom