Preview Ligue 1 : Dijon Football Côte-d’Or (DFCO pour les intimes)


DFCO - FFL
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Le Dijon Football Côte d’Or (Que nous allons dans cette preview appeler DFCO parce ça fait long quand même) a tout du bon club franchouillard comme on les aime. Déjà, il place dans son nom officiel le département, histoire de faire passer le message que c’est le club bien de chez nous. Ensuite, la date de création, 1998, est évidemment un affront à la FFL. Et pour finir, un stade avec un autre nom bien français, Gaston Gerard. A savoir, ce dernier a, en plus du stade, donné le nom à une place de la ville mais aussi à une recette de poulet. DFCO, bleu blanc rouge dans les veines. Pour le terrain, la création récente du club ne permet d’avoir un palmarès dantesque, qui se limite ici à un championnat de CFA. Cependant, avec Wesley Said, le DFCO peut se réjouir d’être le premier club français a avoir un joueur qui a fait grève pour rejoindre le Toulouse Football Club. 

La saison dernière

Avant la saison 2018-2019, le DFCO avait réalisé quelque chose d’assez incroyable pour la France entière, mais plutôt commun en Bourgogne : il est resté fidèle à son entraîneur en Ligue 1, Olivier Dall’Oglio. Mais ça, c’était avant. Le 31 décembre 2018, pour fêter la fin d’année, alors qu’il est 18ème du classement, Dall’Oglio est limogé au profit d’Antoine Kombouaré. Ce dernier gagne donc 2 places au classement, sachant qu’il vient d’être licencié par Guingamp, dernier du classement. Kombouaré, grâce à un coaching très tactique axé principalement sur le secouage en règle de ses joueurs, échouera dans sa quête de réussir à faire descendre 2 clubs en 1 an, la faute à Caen, qui ont réussi l’exploit de s’intercaler entre ses 2 protégés. Après avoir battu son ancien club, le RC Lens (qui mérite lui aussi un hommage de notre part avec ses échecs incessants de remontées), Antoine Kombouaré tirera les leçons de cet échec en démissionnant à la fin de la saison.

 

Ce genre de match où le supporter dijonnais aurait dû rester chez lui…

 

Le joueur à suivre

Jeune espoir milieu de terrain de 39 ans, Florent Balmont est le 4ème divin chauve de l’histoire de France, après Barthez, Zidane et Nivet. Milieu soyeux, amoureux des tibias adverses depuis plus de 20 ans, il traîne ainsi une réputation de pitbull. Certainement car c’est un ancien dogue et qu’il réagit comme un chien fou à chaque coup de sifflet de l’arbitre. Une rupture du talon d’achille en 2018 a laissé penser que ça allait être la fin pour lui. C’était mal connaître Florent “Badass” Balmont, le Gattuso français, revenu pour nous faire rêver encore au moins une saison. Tacles sévères mais corrects, cris dans l’oreille de Florent Turpin, tête rouge assortie au maillot car en anaérobie dès la 10ème… Nous y aurons le droit au moins pour 38 journées. (Ou plutôt 34, si on enlève les suspensions.).
Putain, on t’aime Florent.

 

Il va nous manquer

Le DFCO a cette petite touche en plus très sociale, en tentant de relancer les joueurs Français en délicatesse avec leurs blessures. Et, après le cas du patient Marvin Martin, il ont tenté un autre ex-futur Zidane, le cas Yoann Gourcuff. Et on a beau charrier, on aurait aimé voir encore quelques fulgurances de l’ex n°10 bordelais. Las de se blesser, avec un corps qui n’est probablement plus apte pour le haut niveau, Yoann quitte donc la Ligue 1 par la porte de l’infirmerie. Une grande tristesse, un grand gâchis. Oui, la FFL est romantique ici. Alors certes il y a du FFL dans sa carrière, mais nous préférons nous marrer d’un joueur sur le terrain plutôt qu’à l’infirmerie.

“On va le comparer encore un peu plus à Zizou…” Aïe Grégoire.

 

Notre pronostic rêvé

Une 18ème place, un barrage contre Auxerre, pour un duel bourguignon qui mettrait dans la sauce l’une des deux équipes. Mais, ça restera certainement dans le domaine du rêve, vu le peu d’espoirs que donne l’AJA ces derniers temps…

 


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