Paratriathlon | La 8ème trahison inadmissible d’Alexis Hanquinquant aux Mondiaux


Alexis Hanquinquant australie champion du monde
Photo © Icon Sport / Article réalisé en collaboration commerciale avec Matmut

Les Championnats du monde de paratriathlon se tenaient ce week-end en Australie. Et le résultat final d’Alexis Hanquinquant, le Français double champion paralympique en titre, risque de vous surprendre grandement (non). Depuis quelque années, nous savons maintenant que l’enchaînement septembre – octobre est fatal pour notre fédération en paratriathlon. Une nouvelle fois, ça n’a pas manqué. 

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L’avertissement de Cabourg

Mais la FFL partait-elle battue d’avance ? Jamais ! Lorsque l’on a appris que les Championnats de France étaient organisés à Cabourg il y a 2 semaines, notre premier réflexe fut de se rendre dans le Calvados afin de convaincre Alexis de ne pas sombrer une fois de plus dans la win. Et il faut dire que nous avons tout tenté ; entre nos jeux de mots incompris et l’embrasement de sa fanzone Matmut, tout était réuni pour voir Alexis Hanquinquant se satisfaire d’une deuxième place, ou au mieux, oublier un instant la première. Que nenni. Cela n’a pas fonctionné.

Alexis est donc devenu champion de France pour la septième fois de sa carrière il y a 2 semaines. En plus d’être octuple champion d’Europe et septuple champion du monde (pour plus très longtemps). Alors pour essayer de mieux comprendre ce phénomène qui, comme vous pouvez le deviner, ne peut être expliqué en portant les valeurs de la FFL dans le cœur, nous avons ensuite pris le temps de questionner le traître tricolore. Pourquoi toutes ces premières places ?

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Alexis Hanquinquant, la huitième de trop aux Mondiaux

2017, 2018, 2019, 2021, 2022, 2023 et 2024. Avant de s’engager pour les Mondiaux 2025 en Australie la nuit passée, Alexis Hanquinquant avait déjà marqué au fer blanc ces sept éditions avec une médaille d’or. Tandis que le Français était d’une prévisibilité hors pair ces dernières années, manquant cruellement d’originalité sur son classement final, vous vous doutez bien que nous n’étions pas des plus sereins avant la tenue de cette course. Et à raison.

En effet, dès la partie natation, nous avons compris que la course était déjà pliée. Alexis Hanquinquant fait boire la tasse à toute la concurrence, et n’a plus qu’à terminer le job à vélo et en course à pied. Même les commentateurs australiens, pour la prononciation de Hanquinquant relevait de l’impossible, semblent comprendre que le suspense sera de courte durée.

Il est 2h30 du matin heure de Paris, le Normand décroche son huitième titre mondial, mais réserve une surprise supplémentaire à la FFL. Il s’impose devant Pierre-Antoine Baele pour un doublé tricolore dans sa catégorie. Un enfer sans nom.

Et si on espérait naïvement que le Français se satisfasse de ce huitième sacre mondial, c’est bien mal connaître son appétit d’ogre.

« J’aimerais boucler la boucle avec 10 titres de champion d’Europe et 10 titres de champion du monde, et finir en beauté à Los Angeles » Alexis Hanquinquant

Ah et on allait oublier, le récital d’Alexis Hanquinquant n’est que la partie émergée de l’iceberg. Ajoutez les trois autres médailles d’or de Camille Seneclauze, Élise Marc et Jules Ribstein, et vous obtenez un réveil compliqué pour notre fédération. Être terrassés de bon matin, les yeux encore collés, c’est la vie que nous avons décidé de mener.

Quand s’arrêtera Alexis Hanquinquant ? On aimerait bien avoir la réponse.

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