Open d’Australie | Ici c’est PARRY !


Diane Parry

Au lendemain des victoires honteuses de Clara Burel et Arthur Cazaux, nous espérions trouver un peu de répit. Mais visiblement, Diane Parry en avait décidé autrement. Aucune solidarité avec notre fédé, mais une vision très égoïste de sa carrière. Pourtant, on a déjà vu bon nombre de joueurs de tennis faire passer la FFL avant leur propre parcours en Grand Chelem. Heureusement, le final nous a donné raison.

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Diane Parry, la peur de gagner a encore frappé

Avant même de participer à l’Open d’Australie, Diane Parry avait décidé de prendre part au tournoi d’Auckland afin de prendre de la confiance. En quarts de finale, elle affronte la Chinoise Xiyu Wang, et mène 7-6 3-6 4-1. La suite est tout bonnement sensationnelle ; la Française s’incline 6-7 6-3 6-4, en ayant concédé les cinq derniers jeux de la partie. On vous avoue qu’il existe des préparations bien plus pertinentes pour gagner en confiance avant un Grand Chelem. Et comme prévu, le syndrome va se répéter à Melbourne.

Au troisième tour, Diane Parry affronte Mirra Andreeva, âgée de 16 ans à peine. Et dès le premier set, la 72e mondiale tient à montrer à Mirra qu’il n’y a pas de statut de “jeune prodige” qui tienne. La Canadienne se fait balayer 6-1, avant de coller le même score à Diane dans la seconde manche. Le derby de la francophonie est d’ores et déjà lancé. Mais la Niçoise ne souhaite pas en rester là. Alors elle ne trouve pas de meilleure idée que d’infliger un 5-1 dans le troisième set, 15-0 sur son service. Comme tout sportif qui se respecte, Diane se voit déjà en huitièmes de finale. Encore plus quand elle se procure une balle de match. Mais la 72e joueuse mondiale a oublié un détail d’envergure; sa nationalité française.

La joueuse tricolore va non seulement faire mentir notre pessimisme du début de match, mais également les chiffres. Et quels chiffres. En menant 6-1, 1-6, 5-1, service à elle, Diane a 99% de chance de remporter le match. LOL.

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Le finish incroyable de Diane

En face, Andreeva n’a pas oublié. Du haut de ses 16 ans seulement, elle sait pertinemment qu’être née à l’intérieur des frontières de France et de Navarre est tout, sauf un avantage dans un match de tennis. La Française se fait remonter doucement, mais sûrement au score. Jusqu’à concéder un super tie-break totalement inespéré. Bien entendu, Diane s’écroule dans cet exercice psychologique, et perd 10 points à 5. Défaite 1-6, 6-1, 7-6. Vive la France.

Une âme innocente qui verrait le résultat final ne comprendrait pas la prouesse qui se cache derrière ce dernier. Mais à la FFL, nous sommes là pour rétablir la vérité.