Le biathlon français ne se résume pas seulement aux médailles d’or. On peut également chuter à la deuxième place. C’est le mieux que nous puissions offrir aux aficionados de la lose tricolore. Encore désolé.
Le biathlon français rentre (presque) dans le rang
Quelques heures après le titre mondial du relais féminin, leurs homologues masculins rêvaient d’un cinquième succès sur un relais cette saison. Après avoir remporté les quatre relais de l’année en Coupe du monde, l’équipe de France arrivait avec l’étiquette de grandissime favorite de la course. Mais dès le premier relais, les Bleus ne verront plus jamais la première place, propriété exclusive de la Norvège aujourd’hui.
Émilien Claude réalise un 9/10 sur son premier relais, tandis que son frère Fabien effectue un 8/10. À la mi-course, l’équipe de France est reléguée à 25 secondes de la Norvège, et possède quasiment la même avance sur ses poursuivants. Commence alors une course sans stress pour les Bleus, trop loin de la performance norvégienne, et trop forts pour les autres adversaires. Les relais d’Eric Perrot et Quentin Fillon-Maillet n’y changeront rien ; la Norvège devient championne du monde devant la France.
Johannes Boe impérial, il peut prendre le temps de célébrer après son dernier tir !
Les Norvégiens vont remporter le relais devant les Français !Suivez les Championnats du monde de biathlon sur la chaine L’Équipe : https://t.co/bZzATUPkNL #lequipeBIATHLON pic.twitter.com/K5aWzCswSX
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Dans le dernier tour, Johannes Boe se permet même de s’arrêter sur la piste pour fêter le titre avec les supporters et… checker Quentin Fillon-Maillet. Le show à l’état pur.
Johannes Boe a fait le show : les Norvégiens remportent le relais des Championnats du monde devant les Français ! #lequipeBIATHLON pic.twitter.com/jWnVRgYNto
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Remporter les quatre relais de la saison pour laisser échapper celui des Mondiaux, le timing ne pouvait être plus parfait.
