Mondiaux Biathlon | La trahison gigantesque des Françaises sur le relais


Championne du monde en titre du relais, nous avions un seul objectif pour l’équipe de France féminine de biathlon aujourd’hui ; ne pas réitérer son affront de l’an passé. Bien tenté.

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Lou Jeanmonnot lance les hostilités dès le premier relais

Après des sacres mondiaux à répétition cette semaine, trois au total, et cinq depuis le début de ces Championnats du monde, on espérait grandement que le relais féminin fasse redescendre le biathlon tricolore. Mais il ne faut que quelques mouvements de ski de Lou Jeanmonnot pour voir ce premier relais exploser dès le premier tour. Argh. On pourrait se dire alors qu’avec cette fatigue engendrée, cela va se payer cash sur le premier tir couché. Que nenni. Un 5/5 bien infamant, pour repartir avec sept secondes d’avance sur la Norvège. Le ton est donné.

Mais Karoline Knotten est en incapacité totale de suivre la cadence de la Française sur les skis, et se mange déjà 10 secondes supplémentaires dès le temps intermédiaire suivant. Alors quand Jeanmonnot signe un 10/10, on décide d’arrêter de checker le chronomètre. Nous ne sommes qu’au premier relais, et cela devient déjà impossible à regarder pour nos pauvres pupilles.

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Le biathlon torpille une nouvelle fois la FFL

Océane Michelon prend le relais, et ne fait qu’étoffer le matelas de l’équipe de France. Il faut compter pas moins de 48 secondes d’avance après le premier tir de la Française, et plus d’une minute après celui debout. Les Bleues sont non seulement les plus rapides sur les skis, et tirent en plus avec une précision chirurgicale (19/20). Et même malgré le 7/10 de Justine Braisaz-Bouchet, la Française passe le relais avec 1 minute et 20 secondes d’avance. Voilà, on a tout dit.

Julia Simon achève la promenade de santé des Françaises ( /40 au tir) et finit avec plus de 2 minutes d’avance sur les Norvégiennes. Tout en ayant eu le temps de checker les mains des supporters sur son dernier tir, et de s’arrêter juste avant la ligne d’arrivée pour saluer la foule. Humiliantes jusqu’au bout.

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