MLS | La panenka exceptionnelle de Chicharito


Vous vous demandez peut-être à vos heures perdues ce que devient Javier Hernandez, dit Chicharito. Et bien c’est simple, il vit sa plus belle préretraite aux États-Unis dans le club des Los Angeles Galaxy, qui a vu passer des légendes telles que David Beckham, Robbie Keane, Steven Gerrard ou Romain Alessandrini. 

Une histoire de penaltys

Pour Chicharito, l’occasion est parfaite pour se relancer au classement des buteurs. En effet, le Sporting Kansas City fait partie des pires défenses de la Ligue. L’occasion parfaite de mettre une petite minasse au fond des filets dès la 5e minute. Petit problème, en seconde période, les joueurs du Missouri vont mettre un penalty et une frappe contrée dans les buts du Galaxy. 1-2, dos au mur, c’est un Français qui va faire basculer la rencontre. Au duel face au gardien, Kevin Cabral va s’échapper pour l’éviter. John Pulskamp va plutôt décider de lui attraper la cheville, penalty.

L’occasion parfaite pour Chicharito de doubler la mise. Regard vers le gardien… prise d’élan… et grosse mine sur la gauche. 2 partout.

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Une panenka digne de Mickaël Landreau.

4 minutes plus tard, sur une sortie un peu foireuse d’un défenseur, la VAR est appelé. L’occasion de se rappeler que de l’autre côté de l’Atlantique, il y a aussi de longues minutes à passer à regarder un arbitre, regarder les mêmes images que toi. Coup de sifflet, bras tendu vers le point de penalty. L’occasion parfaite donc pour le Los Angeles Galaxy de remporter le match dans les arrêts de jeu. Mais aussi pour Chicharito d’inscrire son second triplé dans sa carrière américaine.

Regard vers le gardien… prise d’élan… et panenka. Problème, et de taille, le gardien de Kansas City n’est pas tombé dans le panneau. Mais alors, pas du tout. Tel un Teddy Richert des grands soirs, il récupère le cuir comme si c’était une passe en retrait de la tête de son défenseur. La panenka a pour objectif l’humiliation. Problème, le contre kems et d’autant plus sévère.

Pris dans les filets, il présente ses excuses aux 20 000 spectateurs. Mais pourquoi s’excuser quand on réussit un tel geste?  C’est nous qui te remercions Chicharito. Le score lui, bien évidemment, ne bougera plus. Espérons pour lui que les Galaxy, à la lutte pour la qualification en playoffs, ne finissent pas à 1 point de la dernière place, ça serait ballot.

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Antoine