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Marcelino, 88 jours de dingo à la tête de l’OM

Marcelino

Pour les suiveurs des clubs français que nous sommes, il n’existe aucun jour de l’année durant lequel nous pouvons être tranquilles. La preuve en est avec cette notification survenue à 12h56 pour le départ de Marcelino de l’OM. Même la sieste n’est pas respectée.

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Contexte. L’Olympique de Marseille termine 3e de Ligue 1 la saison dernière, et Igor Tudor décide de quitter le club. Marcelino signe le 23 juin dernier à Marseille dans une équipe où les coachs ne reste guère plus qu’un an ces dernières saisons. Preuve à l’appui.

Et ça tombe bien, car c’est aussi la particularité de l’Espagnol ; Marcelino est un spécialiste pour rester une saison dans ses clubs précédents. C’est simple, l’OM est son 12e club, et à 5 reprises il n’est resté que 12 mois dans une formation. Le Speedy Gonzales du football. Mais dès sa première conférence de presse, le coach espagnol tient à se débarrasser de sa réputation.

“Avec l’ensemble de mon staff, nous sommes convaincus par le projet. Je sais la responsabilité que représente cette mission et notre engagement sera total” Marcelino, à son arrivée

Un engagement “total” qui aura duré 88 jours. Un mois seulement après son arrivée, Marcelino confirme tout le bien qu’on dit de lui ; l’OM s’incline 1-0 en match amical sur la pelouse d’Eupen, actuel 10e du championnat belge. La saison est officiellement lancée.

Le Panathinaïkos, premier chef-d’œuvre de Marcelino

L’OM et la Ligue des Champions, on le sait, c’est une histoire à part. Inutile de rappeler que les Olympiens détiennent la plus longue série de défaites de l’histoire de la compétition, ça aussi on le sait. Alors quand il s’agit de disputer le 3e tour de qualification face au Panathinaïkos, c’est tout naturellement que les Marseillais s’imaginent déjà défier Braga en barrages. L’OM se fait finalement éliminer lors de la séance des tirs au but au Vélodrome, en ayant pris soin de ne pas travailler les pénaltys avant le match.

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Et en ayant fait attention de faire entrer un gardien qui n’en avait jamais arrêté un non plus. On touche au sublime.

Un an après son élimination de toutes les Coupes d’Europe dans les dernières minutes contre Tottenham, l’OM ramène cette fois-ci une qualification en Ligue Europa. Et ses supporters osent ne pas être satisfaits. Jamais contents ceux-là.

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Septembre, et déjà la crise à l’Olympique de Marseille

Si jouer en milieu de semaine ne réussit pas forcément à Marcelino et ses joueurs, on se dit que le week-end devrait être davantage propice à de belles prestations. Et on ne savait pas si bien dire. Tout d’abord face à Metz, où les Olympiens parviennent à se faire rejoindre, puis mener au score en supériorité numérique. Rebelote contre Nantes, où la réduction à 10 des Canaris ne les empêche pas de tenir en échec l’OM. Et enfin la goutte d’eau du TFC qui fait déborder le vase (0-0). La patte Marcelino assurément. Les joueurs se font recadrer par leurs propres supporters, et écoutent gentiment comme des écoliers. Un tableau magnifique.

Malgré un jeu ronronnant et manquant cruellement d’énergie, l’OM occupe tout de même la 4e place du championnat, est invaincu et possède 1 point d’avance sur son ami de toujours ; le PSG. Mais la rencontre entre les groupes de supporters et les dirigeants auraient changé la donne. Alors que nous étions paisiblement allongés sur notre hamac pour profiter de la sieste, une notification change à jamais la saison 2023-2024 : Marcelino quitte le navire. LA CRISE EST OFFICIELLEMENT ACTÉE.

Marcelino, le Tour de l’OM en 88 jours

On rappelle les faits ; Marcelino a signé le 23 juin, pour repartir le 19 septembre, soit un passage de 88 jours. Seule Liz Truss et ses 44 jours à Downing Street peut comprendre. Marcelino devient ainsi l’un des coachs les plus éphémères de l’histoire de l’Olympique de Marseille. Son aventure à l’OM aura duré 7 matchs, pour 0 défaite en Liguain. A jamais le premier entraîneur de l’OM à partir en étant invaincu en championnat. Cultissime.

Alors qui dit départ de Marcelino, dit successeur sur le banc. Et autant vous dire que la liste est très, très longue. A deux doigts d’aller déposer ma candidature à la Commanderie cet après-midi.

Renard des surfaces à son époque, Brandao n’a pas vraiment changé depuis. Une déformation professionnelle vous me direz.

Mais c’est finalement Jean-Pierre Papin qui devrait assurer l’intérim face à l’Ajax ce jeudi. Car oui, cette folie arrive 48 heures avant un match de Coupe d’Europe. Si nous en doutions encore (pas du tout), cela ne fait plus aucun doute désormais ; l’OM est un club à part.

Les FFL d’or se rapprochent à grands pas pour les Olympiens. En même temps, cela pourrait être leur premier trophée depuis plus de 10 ans.

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Tom
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