Bon, et si on parlait un peu de football? En voilà un bien beau défi à la suite de ce PSG-OM. Le match, si on met les entractes kickboxing et insultes de côté, aura quand-même réservé son lot d’actions, de records, stats et autres faits FFL. Petite sélection.
5. Le miracle Verratti
Le PSG-OM du dimanche 13 septembre aura été marqué par son nombre record de cartons (5 rouges et on ne sait même plus combien de jaunes). Mais on soulèvera surtout le fait que Marco Verratti (sorti à la 72′) ne fait partie d’aucun de ces cartons. Et pourtant, il en faut d’habitude bien moins au virevoltant Italien pour laisser parler son amour de la contestation et du petit bout de semelle qui traîne.
En témoigne cette scène d’attrape-moi si tu peux avec Amavi avant le retour aux vestiaires :
Belle prise d’Amavi sur Verratti, y a pas faute, ça joue ! #PSGOM #Ligue1UberEats pic.twitter.com/ZoVquH2aEH
— Joe 🎩 (@CabacoD) September 13, 2020
4. “C’est moi le plus mauvais latéral gauche!”
Entrée à la 84ème et expulsé dix minutes plus tard, Layvin La Flèche Kurzawa a une nouvelle fois livré ce qu’on appelle une performance FFL pure et dure. Bon, on avait dit qu’on parlerait de football, mais force est de constater que Kurzawa a encore fait étalage de sa capacité à décentrer. Comme quoi, c’est pas une question de pied ou de main.
Crochet de Kurzawa qui met Amavi dans le vent pic.twitter.com/WUHwgCzO8i
— Zépol karé 🥃 (@Yvmann213) September 13, 2020
3. La soirée compliquée du FC VAR
S’il y en a qui ont passé une soirée difficile, outre les supporters du PSG, ce sont les fidèles défenseurs de l’arbitrage vidéo. Un peu comme Kurzawa hier soir, la VAR était là quand on n’avait pas besoin d’elle et absente lorsqu’elle était nécessaire.
En direct du camion VAR de #PSGOM.#USOpen pic.twitter.com/Zant3IVFQZ
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) September 13, 2020
Les Parisiens se plaignent de l’arbitrage et ils ont bien raison, il devait y avoir 2-0.
— Fédé 🇫🇷 de la Lose (@FFLose) September 13, 2020
2. Bienvenue en France, Alessandro Florenzi
En rejoignant le PSG en provenance de Rome, Alessandro Florenzi pensait probablement oublier les polémiques qui frappent parfois la Seria italienne ou les tensions électriques d’un Roma-Lazio, au profit de déplacements bucoliques à Metz ou à Dijon. Bah non. Bienvenue chez nous Alessandro!
Merci Paris pour ton accueil et ta chaleur: être ici est un grand honneur! Déçu du résultat mais il faut se relever rapidement et penser déjà à la prochaine bataille!✊🏼🔴🔵 #PSGOM pic.twitter.com/JjdusUxFeB
— Alessandro Florenzi (@Florenzi) September 13, 2020
1. Avantage Marseille en ligue 1
Depuis la dernière victoire de l’OM sur le PSG en novembre 2011, Paris avait lentement mais sûrement remonté un retard de 11 victoires contre Marseille en Ligue 1 pour revenir à hauteur, 31 victoires partout. Depuis le premier Classique de D1 en 1971, le PSG avait attendu 7 ans pour décrocher sa première victoire contre l’OM (5-1 en 1978), et n’avait donc jamais pu repasser devant son rival.
Petit moment culture :
Le PSG fêtera bientôt ses 51 ans, l’année prochaine. Parmi ces 51 années, on comptera donc un demi-siècle de domination de l’OM sur les confrontations en championnat. Amis Marseillais, si vous en avez marre de ressortir la C1 de 1993 à toutes les sauces, voilà un peu de renouveau pour votre argumentaire dès fin 2021. Quant au PSG, on le retrouvera mercredi à Metz pour un match à 6 points entre le 17ème et le 18ème de Ligue 1.