Ligue des Champions – PSG Leipzig | Braquage à la parisienne.


La dernière rencontre entre le PSG et le RB Leipzig remontait au 24 novembre dernier. À l’époque, les Parisiens avaient pris une bonne option pour la qualif en s’imposant grâce à un plongeon majestueux de Di Maria dans la surface. Ce soir, il aura suffi d’un match gigantesque de Mbappé et d’une Panenka de Messi. À la portée de tous les clubs quoi.

Il n’y a pas à dire, le Paris Saint-Germain sait gérer les grandes soirées de Ligue des Champions. Et quand on parle d’atmosphère sereine, les sud-américains ne sont bien évidemment pas très loin. À commencer par Neymar qui prépare tranquillement ses phases finales de Ligue des Champions avec la traditionnelle blessure en match international.

Mais Ney n’est pas le seul à foutre le oaï au Camps des Loges. Et on ne va pas se cacher, il n’arrive pas à la cheville de Mauro Icardi en la matière. À défaut d’être transparent sur le terrain, l’Argentin a trouvé le moyen de faire parler de lui ; par l’intermédiaire de sa femme Wanda Nara. En cause ? Des messages envoyés à une autre femme, le départ de Wanda à Milan, une possible rupture, les retrouvailles des deux tourtereaux en Lombardie, puis un chantage de départ du PSG pour se venger de sa compagne (et agent). La classique crise d’automne version Les Feux de l’Amour.

 

Le résumé du match PSG – Leipzig

À peine trois minutes de jouées, et un Parisien se met déjà en action. Mais pas dans le onze du PSG. Non, c’est bien le Titi Christopher Nkunku qui part défier la défense française. Mais c’était sans compter son décalage foireux pour Laimer. Histoire de se rappeler au bon souvenir de son passage dans la capitale.

Les Allemands monopolisent le ballon lors des premières minutes. Mais sur une perte de balle des Saxons, Draxler envoie en profondeur Mbappé. Le natif de Bondy fixe Orban et nous refait le même coup de la finale de la Coupe du Monde 2018 : feinte de trouver la lucarne opposée pour refermer le pied au tout dernier moment. Contre-pied obligé. Seum également.

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Mais Leipzig ne désespère pas. Le PSG commence à jouer à la ba-balle, et sur un décalage de Nkunku (pour une fois réussi), Angelino envoie un caviar pour André Silva qui n’a plus qu’à fusiller Navas. Vous savez qui l’aurait arrêté.

Juste avant la mi-temps, le PSG passe à deux doigts de se faire punir. Sur une énième perte de balle au milieu de terrain, les Parisiens subissent une contre-attaque fulgurante. Nkunku brise un rein à Kimpembe sur un seul crochet, mais envoie une frappe hors-cadre. La définition du presque chef-d’œuvre.

Braquage

Dès la sortie des vestiaires, Idrissa Gueye montre à Pochettino qu’il a eu raison de le titulariser aux dépens de Wijnaldum. Après avoir fauché André Silva à l’entrée de la surface, le Sénégalais découpe Simakan seulement deux minutes plus tard. On repense alors de suite à son coup de maître réalisé l’année dernière à Leipzig, et ses deux cartons jaunes obtenus en une petite demi-heure. Mais l’arbitre préfère laisser du suspens dans ce match.

Toutefois cet élan de sympathie du corps arbitral ne suffit pas à réveiller les joueurs du PSG. Sur une remontée de balle d’école, Angelino ajuste une seconde galette pour Mukiele. 2-1 Leipzig. Wanda Nara aura fait moulte dégâts dans l’état d’esprit des Parisiens.

Comme souvent en Ligue des Champions, le PSG plie mais ne rompt pas. Alors que les Saxons dominent de la tête et des épaules les débats, il suffit d’une passe en profondeur bien sentie d’Adams en direction de Mbappé pour que ce dernier serve sur un plateau Messi. 2-2. Contre le cours du jeu ? C’est peu de le dire. Alors quand Mbappé obtient un pénalty (très) généreux après que Simakan ait posé les mains sur son torse, et que Messi le transforme par une Panenka, on se fout clairement de nous.

Mais l’enfer n’est décidément pas terminé. Sur un magnifique déblayage dans les règles de l’immense Josko Gvardiol, qui arrache tout dans la surface sauf le ballon, Mbappé se charge cette fois de tirer le pénalty. Ou le drop on ne sait pas trop.

Malgré ce air ball, le PSG s’impose 3-2. Et nous fait regretter de ne pas avoir basculé sur Koh-Lanta plus tôt dans la soirée.

Tom