Ligue des Champions – LOSC | Les Lillois dansent avec les Loups.


Gomes Lilel Wolfsburg

Après la qualif du PSG, on espérait que le LOSC mette le pied à l’étrier pour équilibrer le coefficient UEFA de la France. On a bien compris que les cadeaux de Noël n’étaient pas livrés à l’avance chez les Lillois. Qui aurait cru qu’on souhaiterait désormais le retour de Galtier chez les Dogues.

Après avoir enchaîné deux victoires consécutives en Ligue des Champions, face au FC Séville tout d’abord en stoppant leur série de 10 matchs d’affilée sans le moindre succès dans la compétition, puis contre Salzbourg il y a deux semaines, le LOSC s’est mis tout seul dans le pétrin. Les Lillois se retrouvent désormais premiers de leur groupe avec leur destin entre leurs mains. Bien loin de leur sublime campagne de 2019 et ce magnifique 1 point sur 18.

Publicité

Mais Jocelyn Gourvennec ne veut pas faciliter la soirée de ses joueurs. Aller chercher la victoire pour être certain de se qualifier ne rentre clairement pas dans ses plans. Non, à la place le technicien préfère jouer le nul. Quitte à se laisser aller à quelques petites inventions. Même nous il arrive à nous prendre à contrepied.

 

Le résumé du match Wolfsburg – LOSC

Comme nous vous l’avons annoncé plus haut, les Lillois sont arrivés avec l’armada défensive en Allemagne. C’est pourquoi il ne leur a fallu que dix minutes pour ouvrir le score. Sur une contre-attaque hypersonique, Ikoné pousse un peu trop loin le ballon comme à son habitude, mais parvient cette fois à servir in extremis Burak Yilmaz à qui il ne faut pas deux occasions pour la mettre au fond. Si vous désirez bénéficier de dons de voyance, n’hésitez surtout pas à nous contacter. Appels surtaxés bien évidemment.

Si le match a un niveau de Ligue Europa comme attendu, l’ambiance elle c’est plus du niveau District. Et encore les dimanches matins on entend toujours un gueulard s’égosiller à chaque tacle au moins. Du côté de la Volkswagen Arena, les moteurs électriques silencieux produits par l’usine à côté ont visiblement donné quelques idées à leurs supporters. Bon, les restrictions sanitaires expliquent peut-être pourquoi il y a si peu d’ambiance, mais on préfère de loin être de mauvaise foi.

Lille, est-ce bien toi ?

La seconde période démarre par un slalom insolent de Ikoné, digne de Marcel Hirscher. Le Lillois contourne les joueurs de Wolfsburg comme des portes, mais sa finition est contrée. Ouf. À peine cinq minutes de jouées, et déjà un nouveau coup de chaud dans ce froid polaire du centre de l’Allemagne.

Alors qu’on s’apprête petit à petit à piquer un nouveau roupillon, on est très vite rappelés à la dure réalité. Sur un une-deux inspiré, Gomes remet sur Jonathan David seul dans la surface. Le Canadien, qui n’a strictement rien foutu de la rencontre, ajuste Casteels et trouve le poteau rentrant. Depuis quand dans le football ce sont les Allemands qui ont les occasions et les Français qui font preuve de réalisme ?

Même pas le temps de regarder quels gros morceaux pourrait jouer le LOSC en huitièmes de finale que Ikoné décide d’envoyer tout le monde à la douche. Le Français fixe la “défense” de Wolfsburg et décale Gomes qui s’en va pour le 3-0. Bon.

Le LOSC signe de plus grosses séries de victoires en C1 qu’en L1

Après, on vous dit ça, mais on connaît tous le sport français. C’est quand on est en train de se dire que la soirée a été parfaite pour eux qu’ils connaissent LE fameux relâchement. Les Lillois ne font même plus l’effort de marcher pour défendre, et Steffen réduit logiquement le score. On ne sait plus si on est à la Volkswagen Arena ou au Domaine de Luchin.

Neuf ans de disette en Ligue des Champions, sans connaître aucun succès durant dix matchs consécutifs étendus sur trois campagnes européennes, pour ensuite enchaîner trois victoires d’affilée et terminer premier du groupe.

Va falloir refeuilleter la notice du football là.

Tom