Ligue des Champions | L’incroyable élimination FFL de l’Atlético Madrid


Yannick Carrasco

Ce qui va suivre est un scénario déconseillé pour toutes personnes souffrant de problèmes cardiaques, ou bien supportrices de l’Atlético Madrid. Et bien évidemment, un tel dénouement ne pouvait être offert que par un ancien pensionnaire de Ligue 1 : Yannick Carrasco.

L’Atlético Madrid avait son destin entre les mains lors de cette 5e journée de la phase de poules. En effet, en cas de victoire contre Leverkusen, les Colchoneros restaient en vie. Mais avec le succès foudroyant de Porto sur la pelouse de Bruges (4-0), un tout autre résultat condamnerait les hommes de Diego Simeone. Maintenant que vous connaissez le contexte, savourez la fin de match estampillée FFL des joueurs madrilènes.

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Un départ parfait de l’Atlético Madrid

Dans l’obligation de gagner, les joueurs de l’Atlético effectuent un début de match tonitruant. Devant leur public, les Espagnols encaissent l’ouverture du score par Moussa Diaby. Première clim de la soirée d’un joueur francophone. Les hommes de Simeone égalisent 10 minutes plus tard, avant que ceux de Xabi Alonso ne reprennent l’avantage dans la foulée.

Mais nous ne parlerions pas de cette soirée si Rodrigo De Paul n’avait pas ramené les deux équipes à égalité à la 50e minute de jeu. Vous la sentez, vous aussi, cette fin de match de malade mental ?

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Yannick Carrasco, la licence FFL t’est offerte

On joue la 90+5e minute. En bon gardien qui joue le tout pour le tout, Jan Oblak monte sur l’ultime corner. Et comme c’est le cas 9,99 fois sur 10, le corner est frappé en direction du gardien qui vient de monter. Article 15, alinéa 3 des règles du football. Alors que le Slovène se voit déjà en train de catapulter le ballon, et délivrer le Wanda Metropolitano, le défenseur de Leverkusen Piero Hincapie (à ne pas confondre avec George) s’empresse de dévier le ballon de la main juste avant. Clément Turpin n’y voit que du feu, et siffle la fin du match. Mais ça, c’était sans compter la VAR.

Après vérification, le pénalty est bel et bien sifflé malgré le malaise vagal de tous les joueurs allemands qui se voient déjà exclus de toute compétition européenne. Souvenez-vous, l’Atlético Madrid doit impérativement s’imposer, sans quoi il pourra dire adios à la Ligue des Champions. On joue la 90+9e minute, et Yannick Carrasco a le ballon de la survie au bout du pied. Le Belge s’élance et envoie une merveille de petit ballon fouetté à mi-hauteur, et comme si ça ne suffisait pas, du côté où le gardien plonge. Deuxième clim de la soirée d’un joueur francophone pour les Colchoneros.

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Vous pensez que le sort de l’Atlético est entériné ? Vous sous-estimez ce bon vieux phénomène qu’est l’espoir. La esperanza  de l’autre côté des Pyrénées. Malgré le semi-exploit du gardien, le ballon revient sur la tête de Saúl Ñíguez face au but vide. C’est bien évidemment la barre transversale qu’il trouve. Mais ce n’est pas fini, et le plus beau est à venir. Le rebond de la barre transversale renvoie le ballon dans les pieds de Reinildo. Le Mozambicain veut assurer avec un plat du pied sécurité. Mission accomplie, le ballon se dirige au fond des filets… avant qu’il ne heurte le talon de vous savez qui : Yannick Carrasco. Triple clim d’un joueur francophone. Ça pique.

Une chute de 20 étages niveau émotions.

Histoire de rajouter une goutte de seum dans ce marasme de lose de l’Atleti.

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Tom