Ligue des Champions – FC Séville LOSC | Les Lillois nous rendent raides Dogues.


Lille Seville

Quatre jours seulement après la déconvenue face au PSG, le LOSC avait la possibilité de se remettre les idées en place ce soir à Séville : filer à la lilloise face à la victoire et décrocher un impensable onzième match consécutif sans le moindre succès en phase de poules de la Ligue des Champions. Alert spoiler : les treize défaites d’affilées de l’OM en C1 ne sont plus en grand danger.

Il y a deux semaines, Jocelyn Gourvennec et les siens nous affublaient d’une incroyable – et énième – performance ; un nul à domicile face au FC Séville ? Non. Ne pas s’imposer en Coupe d’Europe en étant un club français ? Non plus. Les Dogues ont tout bonnement obtenu leur dixième rencontre consécutive sans la moindre victoire en phase de poules de la Ligue des Champions.

Une prouesse qu’il a fallu confirmer il y a quatre jours au Parc des Princes. Le LOSC menait pourtant 1-0 à un quart d’heure de la fin, quand Marquinhos et Di Maria ont décidé de saborder le plan gourvennecien à deux minutes de la fin du temps réglementaire. Et cela a laissé quelques traces visiblement.

 

Le résumé du match Séville – LOSC

Si les premières minutes sont à l’avantage des Sévillans, l’ouverture du score l’est également. Sur un amour de tacle de Djalo qui vient rebondir sur le tibia de Reinildo, Une superbe combinaison qui profite à Suso. Le Sévillan décale Rafa Mir qui trouve avec adresse les gants de Grbic. Mais c’était sans compter la totale maîtrise du géant croate qui repousse le ballon à deux mètres devant lui. Ocampos en profite. 1-0. La série des onze matchs se porte bien.

Pas le temps de se mater le replay de ce but gag que Çelik est traversé par une inspiration de génie. Et c’est tout sauf un pléonasme. Le Turc envoie en profondeur Jonathan David dans la surface de réparation. Alors qu’on s’attend tous à un centre, on plonge avec le pauvre Delaney dans la feinte du Canadien. Une merveille de crochet intérieur qui oblige Delaney à tout prendre. Mais l’arbitre ne voit pas où est le mal. Le Camion non plus. Ils doivent avoir les images sde la LFP. Allez, circulez il n’y a rien à voir.

Alors qu’on s’approche tranquillement de la pause, notre ami Delaney pousse le bouchon encore un peu trop loin. Un coup de poing inutile dans le visage de Bamba, qui plus est dans sa propre surface de réparation. Si l’arbitre nous avait sauvé une première fois, il ne peut rien face à ce craquage toujours inexplicable à l’heure où ces mots sont écrits. David s’élance et égalise. 1-1.

La série s’arrêtera donc à 10.

Au moment-même où chacun d’entre nous s’apprêtait à changer de chaîne et se mater Koh-Lanta, ce diable de Jonathan Ikoné part tout seul en profondeur. (Mal)heureusement, le bougre tente à trois reprises de s’amener le ballon dans la course ; et par trois fois il lui reste dans les pieds. Pour terminer son rush dans les bras de Bounou. We love this game.

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Le second acte repart tambour battant. Les joueurs du LOSC se lancent à l’abordage dans la surface espagnole tels des conquistadors, et sur une passe à l’aveugle de Ikoné, Çelik envoie sa meilleure praline sur le poteau. Mais comme si la soirée n’était déjà pas assez pourrie comme ça, le ballon revient pile dans la course de Ikoné qui fusille Bounou. We hate this game.

Les Sévillans poussent à outrance et multiplient les assauts sur la défense du LOSC. Mais ni le public du Sanchez Pizjuan, ni les Rojiblancos ne parviennent à déverrouiller le cadenas lillois. D’une frustration sans nom. Les Dogues s’imposent 2-1 à Séville. Et se relancent dans la course à la qualif pour les huitièmes. Mais on sait très bien que ce sont les seizièmes de la Ligue Europa qui vont leurs tendre la main.

La série du LOSC s’arrête donc à 10 matchs consécutifs sans victoire en Ligue des Champions.

Vivement le PSG demain.

 

Tom