Ligue des Champions – Borussia Dortmund PSG – Lol Haaland


Haaland - FFL

Ligue des Champions – Et ça continue encore et encore… Chaque année, au mois de février, un phénomène inexplicable se produit. Alors que le PSG roule sur championnat, coupes nationales et européennes, l’arrivée d’un chiffre maudit les paralyse. Alors qu’en Chine, le chiffre 8 est prisé et synonyme de chance, au PSG, c’est tout l’inverse. L’idée d’un 8e de C1 les fait passer du Leviator au Magicarpe. Retour sur un match d’anthologie encore une fois. Dans le mauvais sens, encore une fois.

Le schéma tactique de l’enfer

Après chaque grande défaite, une remise en question doit avoir lieu dans un club. Alors que le PSG avait pour habitude de maitriser son match aller pour s’écrouler au retour, il a cette fois complètement changé sa recette de l’échec. Dès le début du match, pas besoin d’être maitre tacticien pour comprendre qu’ils sont complètement perdus. Dans un 3-4-3 quasiment pas utilisé cette saison, les joueurs parisiens se sont fait noyés d’entrée de jeu. La première mi-temps est largement à la faveur des joueurs du Borussia. Les espaces dans le dos de Meunier et Kurzawa offrent des avenues pour les ailiers allemands, qui prennent le luxe de gâcher 5 à 6 occasions franches, parfois même à 5 contre 3. C’est un miracle si le PSG n’encaisse pas de but dans ces 45 minutes. Un miracle en partie créé par Navas, impérial.

Offensivement, côté parisien, c’est une bouillie. Pas d’attaque placée, et quelle meilleure idée que de balancer de grands ballons en l’air pour aller chercher Mbappé. Le trio Neymar-Di Maria-Mbappé se fait complètement annihiler par Witsel et Can, et il ne ressort rien de leurs possessions de balles stériles. Le seul véritable danger aura lieu sur un coup franc, mais pour le reste, l’équipe de Lucien Favre fait passer au trio offensif un sale moment. Il n’existe aucun espace pour qu’ils puissent combiner.

Bref, tactiquement, c’est un véritable échec jusqu’ici.

Une seconde mi-temps YOLO

La mi-temps. Ce moment où, dans le huis clos du vestiaire, on se parle entre quatre yeux. Où les entraineurs parlent tactique pour réorganiser leur équipe afin d’affronter le reste de la partie sous de meilleurs hospices. Bon, pas au PSG a priori, où l’on peut voir dès le retour sur le pré que rien n’a absolument changé. Toujours pas de hargne, toujours un schéma tactique qui se fait sulfater par celui de Lucien Favre. Le PSG ne met pas le pied sur le ballon, et est incapable de mettre en danger le Borussia.

Sauf qu’un héros apparait. Laywin Kurzawa accélère sur son côté gauche, passe un joueur à l’épaule, résiste, passe Witsel comme s’il n’existait pas. Lucide, il résiste à nouveau à un tacle allemand, crochète en arrière pour voir Di Maria seul, à 8 mètres de lui. Il n’a plus qu’à glisser la balle suite à cette action Total Régal digne d’un Ronaldinho de la grande époque. Mais, chassez le naturel, il revient au galop. Kurzawa envoie une GIGANTESQUE SAUCISSE en tribune alors qu’il avait fait le plus dur. Only in Paris.


Juste derrière, après leur première combinaison du match, Neymar sert Mbappé qui bute sur Burki. Le momentum est passé, et la sanction tombe juste derrière. Le Cyborg Haaland se chauffe. Après avoir broyé Kimpembe puis Thiago Silva sur des duels à l’épaule, la version améliorée de C-16 s’en va planter son premier but sur un centre contré de Guerreiro.

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Mais juste derrière. Le bug. L’incompréhension. Il fallait bien un Français pour remettre le PSG dans le droit chemin. Et c’est Dan-Axel Zagadou, le jeune défenseur tricolore, qui sur un tacle/glissade laisse filer Mbappé, qui n’a plus qu’à servir Neymar sur un plateau. Royal.

Mais l’espoir est de courte durée. Et sur une air défense déjà expérimentée avec succès face à Amiens, Thiago Silva laisse Haaland dans le jeu. Puis grâce à un périmètre de sécurité de 2m, il le laisse contrôler, se mettre dans l’axe du but et envoyer une praline qui aurait probablement atteint l’exosphère si un filet n’était pas là pour arrêter le ballon. Et en bouquet final, Verratti, seul joueur de champ au niveau côté parisien, s’en va prendre un jaune en contestant auprès de l’arbitre pour être bien certain d’être suspendu au retour. On ne change pas, on met juste d’autres vêtements sur soi.


2-1, le score ne bougera plus.

Le supplément – Un après match d’exception

Malheureusement, après le match, pas de show Léonardo cette fois pour fustiger la négativité qui plane autour du PSG. Non, ça commence par Thomas Tuchel qui “N’a aucun regret“, puis Neymar qui fustige le PSG pour la gestion de sa préparation de son match. Meunier lui, ne savait pas qu’il était sous le risque d’une suspension et a donc pris un jaune sans savoir qu’il serait suspendu au retour. C’est bien de préparer les matchs. Cerise sur le gâteau, le frère de Kimpembe qui insulte Tuchel sur une story Instagram. Le groupe vit bien, vivement le match retour. En tout cas, les 3 semaines que nous nous préparons à vivre risquent d’être grandioses.

 


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