Liga | Feinte loupée, pichenette ratée, voici le pénalty de l’année


Ante Budimir

Dans le cadre de la 31e journée de la Liga, Osasuna recevait sur sa pelouse le FC Valence. Un match de championnat comme il y en a des centaines chaque année. Mais au Stade El Sadar, une rencontre pas comme les autres a eu lieu. Et il faut dire que le coup de patte d’Ante Budimir n’y est pas étranger.

Ah Pampelune, ses fêtes mondialement connues, ses lâchers de taureaux en pleine ville et ses désillusions au Stade El Sadar au bout de la nuit.

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Osasuna plongé dans le désespoir, puis soudain

Tout commence à la 18e minute, quand le FC Valence ouvre le score par l’intermédiaire d’Andre Almeida. Une petite clim que les Rojillos ont appris à avaler ces dernières années. Quand vous évoluez dans un championnat où le Real Madrid et le FC Barcelone dominent quasiment tout chaque année, vous comprenez avant tous les autres clubs européens la signification du terme manita.

Tout ça pour dire que les joueurs de Pampelune font tout leur possible pour revenir au score. Durant 79 minutes exactement. Au bout du temps additionnel, l’arbitre de la rencontre désigne le point de pénalty. On vous laisse imaginer la clameur dans le Stade El Sadar. Une victoire en Ligue des Champions aurait fait moins de bruit. Dès lors, qui d’autre que le buteur maison pour transformer ce pénalty ? Nous avons nommé Ante Budimir.

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Ante Budimir, l’anti-héros par excellence

Second meilleur buteur de la Liga avec 16 réalisations, Ante Budimir est dans une forme éblouissante. Et du haut de son mètre 90, on se dit que la pression des 19 480 spectateurs sur ses épaules ne se fera pas sentir. Lol. Ante s’élance, et comme la très grande majorité des joueurs de sa génération, il s’essaye à la feinte de frappe.

Si ce temps de pause est censé déconcerter le gardien, c’est surtout le Croate qui ne sait plus où il habite. Son dernier appui est catastrophique, lui faisant carrément perdre l’équilibre. Mais juste avant de tomber, Budimir tente quand même de frapper dans le ballon, histoire de ne pas tomber tout seul à côté du point de pénalty. Une vieille panenka toute molle sort de son pied, et fait même un rebond avant de terminer dans les gants du gardien de Valence. On est très loin des pralines de John Arne Riise.

En plus du pénalty massacré, Budimir enlève l’égalisation à Osasuna à la 90+7e minute. Entre la performance technique ou le dénouement de la partie, on ne sait que choisir.

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